Tiens, c’est le premier article qu’on fait sur James Blake. On a pourtant passé pas mal de ses morceaux à la radio le vendredi matin, on en a parlé régulièrement lors de nos activités annexes ici et là, mais jamais de vrai papier sur le bonhomme. La sortie de son clip pour The Wilhelm Scream était donc l’occasion de se faire pardonner et d’écrire noir sur blanc tout le MAL qu’on pense de ce morveux. Primo, il porte le même nom qu’un joueur de tennis américain de seconde zone (hé ouais, seconde zone). Secondo, il est un peu minet / beau gosse, chante pas trop mal et fait chialer à peu près 9 filles sur 10 parmis notre entourage. Tertio, on imaginait qu’il allait rester peinard dans cette veine musicale obscure qu’on appelle le dubstep et ainsi se faire oublier dans 1 mois, sauf qu’il a décidé pour bien nous faire chier de sortir l’album le plus pop de tous les temps, mélangeant r’n’b dramatique, dubstep bancal et piano rougissant. Car on va pas se mentir, tout le monde a déjà téléchargé et écouté ce fameux debut album. Sans blaguer, on a rarement eu autant de battage médiatique autour d’un mec de 21 piges ayant sorti une poignée de maxis et dont l’album n’est pas encore dans les bacs. Seulement lundi prochain, le 7 février, James Blake explosera pour de bon à la face du monde. L’histoire d’un jeune compositeur Londonien flairé avec brio par un label Belge en pleine renaissance (R&S Records). Bref, tout ça pour dire qu’en réalité cet album est notre première grosse baffe reçue en 2011, que la vibe, l’esthétique et la mise en scène autour de ce disque sont simplement classes, et que I Mind est dès aujourd’hui le morceau de l’année.

Sampler de l’album, 11 minutes.

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