Pendant le festival GéNéRiQ, l’équipe de Sparse aime se promener un peu partout dans l’Est de la France, manger gratos et se faire offrir des bières. Mardi soir à Dijon, à la maison, il y avait Hanni El Khatib, King Automatic et Wall of Death. On vous raconte comment c’était, en cinq points.

Hanni

INDICE TRANSPI.
L’indice transpi de la grande salle a pris 22 degrés d’un coup lorsqu’elle s’est ouverte, après le concert de King Automatic dans le club. Exactement comme des orques dans le Seigneur des Anneaux : ruée vers le premier rang, surtout les filles qui en pincent pour le beau Hanni.

POINT FASHION WEEK.
Soirée rock, donc forcément banane et rouflaquettes. Comme dans un bon vieux Margerin. Sinon dehors, à la fin du concert, tout le monde klaxonne. Pendant quelques secondes je me dis que c’est original pour célébrer le début du festival et puis je me souviens que la France jouait contre l’Ukraine. Et s’est donc qualifiée…

CE QU’ON A AIMÉ, AU FINAL.
King Automatic qui n’a pas son pareil pour chauffer à blanc La Vapeur, parfait pour une introduction au festival à Dijon. Wall of Death, qui te donne envie de chevaucher le grand lézard dans le désert du Nevada. Le psychédélisme aka 1973 c’est la meilleure musique de drogués qu’on connaisse. Hanni El Kathib, qui malgré son succès grandissant reste super simple et remercie Johnny Hallyday de lui avoir laissé jouer sa première partie à Paris. Vous avez bien lu.

CE QU’ON N’A PAS TROP AIMÉ
Le management à l’américaine d’Hanni El Khatib : « Hey man tu éteints tes enceintes de la radio là on va jouer. Ok my man ? Right ? You Got me ? » 

TAUX DE REBOND DANS UN AUTRE ÉVÉNEMENT.
King Automatic parcourt toute l’Europe et personne ne saurait l’arrêter. Wall Of Death est produit par des Américains et va continuer son ascension psychédélique. Hanni El Khatib devrait promener ses tatouages et son chien au Mexique pour un nouvel album, et reprendra la route.

– Emmanuel Pop
Photo : Louise Vayssié