Notre cycle au Devosge, Sale, Bête et Méchant, reprend de plus belle. Après John McClane et Freddy Krueger, on vous propose un nouveau personnage iconique, objet de nombreuses suites et remakes oubliables : Robocop. Le premier, le seul, le bon, réalisé par Paul Verhoeven en 1987.

Afiche Robocop3-OK

Le réalisateur hollandais bouscule le système hollywoodien avec ce film en apparence de SF. On découvre un justicier mi-homme, mi-machine. Sauf que ce film a marqué toute une génération par son explosion de violence sidérante, tellement exagérée, qu’elle en devient comique. Plus qu’un héros, le personnage de Robocop est un martyre, une sorte de Christ cyborg typiquement américain. Se souvenir de l’homme qu’il était sera sa mission la plus difficile. Verhoeven met à mal le film d’action pur en proposant plutôt une virulente satire du système économique de Reagan. Robocop reste le succès surprise de la fin des années 80. Il deviendra paradoxalement un personnage iconique, dérivé en jouets et jeux vidéos. La petite anecdote : Arnold Schwarzeneger, déjà habitué aux rôles de robot dans Terminator, avait été envisagé pour le rôle mais il ressemblait au bonhomme Michelin avec l’armure robotique. Il tiendra finalement le rôle principal dans le film suivant de Verhoeven, Total Recall.

Robocop en version numérique c’est le jeudi 22 janvier à 20h30 au Devosge, avec quelques petites surprises, pour se restaurer notamment…

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