Tous les étés à Besançon, des artistes réinventent la ville : l’association Juste Ici y organise Bien Urbain depuis six ans. Pas seulement du street art mais surtout savoir comment le street art peut vivre avec la ville et pas juste du sauvage éphémère, ni à l’inverse des expos en galerie.

lv_3ae5365a916cfa5e05f52f913ec789d4289946faDes artistes du monde entier (France, Japon, Espagne, USA, Suède, etc. cette année ils sont encore quinze) sont invités à occuper la ville, à se l’approprier et réaliser leurs œuvres ex nihilo (ça te fait vibrer ça « ex nihilo », hein ? ça a de la gueule dans un article comme expression) dès le début du festival. C’est pour ça que si tu y va trop tôt, comme moi, tu es tout surpris de ne pas trouver toutes les oeuvres – installations ou peintures murales – qui sont en cours de création. Mais là, ça y est, on arrive aux deux dernières semaines de Bien Urbain, tout est en place.

À chaque fois, il faut checker la possibilité de pouvoir réaliser l’œuvre dans la ville avec le propriétaire du bâtiment, la Ville et les responsables des Bâtiments de France, en raison du classement d’une partie de la ville en patrimoine historique. C’est pas facile mais tout le monde joue le jeu.

Ça se passe essentiellement dans le quartier Battant et sur le campus de la Bouloie. Comme c’est déjà la sixième édition, on peut retrouver aussi les peintures et installations réalisées les années précédentes, que tout le monde tente de préserver.

Vas y, c’est gratos et ça te met des couleurs à la ville… C’est beau putain. En plus, ils occupent un lieu pendant toute la durée du festival (deux mois quand même). Le QG est un petit bar rue Battant, bien cool.

lv_3582bcfe446f3bf4e79c8f59783cb0bba868d9b4Tu trouvera la carte des oeuvres ici. Bonne balade en ville.

– Chablis Winston
Photos (c) Elian / David Demougeot / Quentin Coussirat / Elisa Murcia Artengo / Remy Lucas / Naara Bahler

Un des artistes associés à Bien Urbain, Eltono, inaugure jeudi à Dijon, à l’Alchimia, une expo qui durera deux semaines.