Un vendredi à Nevers… C’est souvent la soirée la plus animée de la semaine, faut en profiter. Ce vendredi 3 mars 2017 tout a commencé par une bonne douche, mes baskets et direction la salle de concert du Café Charbon, véritable poumon musical en Nièvre.

Ce soir c’est Jabberwocky, groupe électro-pop qui tire son nom d’un poème de Lewis Caroll. Je les ai découvert dans la pub Peugeot, avouons-le. J’ai shazamé comme un bon geek curieux et j’ai fini par l’acheter sur une banque de vente en ligne pour ne pas la citer. Grosse ambiance, salle pleine. Nevers était chaud.

Avant de se finir au fameux Donald Pub, j’en ai profité pour les attraper pour quelques questions. Après être passé par le régisseur de tournée (pas facile), je rencontre Manu, Camille et Simon, trois ex-étudiants en médecine, originaires de Poitiers.

 
Comment vous est venu l’idée de Jabberwocky?

Par une rencontre à la faculté de médecine, on aimait la musique, on a décidé d’en faire ensemble. Après, chacun faisait de la musique de son côté, dans nos apparts, mais on n’avait aucune prétention. Nos amis nous ont un peu forcé la main, à mettre nos premiers sons sur internet. Il a fallu un moment avant qu’on décide de faire un groupe, plusieurs mois, et au départ on ne pensait pas aller sur scène.

Comment êtes vous arrivés en haut des charts ?

Les potes nous ont partagé, puis Radio Nova, puis tous les autres… Et c’était parti. Au début on ne pensait pas à la scène mais Pain Surprises, notre label, nous a aidé dans notre entreprise.

Pourquoi la danse dans tous vos clips ?

Finalement pas tous, mais c’est un truc qui revient. La danse c’est notre bonheur, cela nous permet d’être entre le réel et l’imaginaire. L’insertion de mouvement permet de révéler des muses. Un morceau doit inspirer les gens, il doit leur mettre plein d’images en tête.

Quel est votre public ?

Notre public est varié, mais le noyau dur c’est de 18 à 30 ans, je dirais.

Sur vos morceaux vous invitez pas mal de potes, Quand m’invitez-vous ?

Pourquoi pas ! Mais plus sérieusement, ce sont soit les labels, soit par connaissance, soit par écoute sur les réseaux. On bosse avec Tessa B en live et elle a aussi bossé avec nous sur l’album.

Comment faites-vous pour composer ?

Il n’y a pas de recette, on part souvent d’un son, on est tous source de proposition. La musique ne se décide pas, elle vient d’une inspiration commune.

La pub c’est quoi pour vous ?

La pub c’est une tribune, mais on ne voulait pas que ce soit juste un one shot. On a fait des bandes originales de film aussi.

– Benjamin Moreux

Photo: B.M.