Ce week-end on file à Dole, pour Cirque et Fanfares. Je sais… ça fait pas très glamour tout ça. Mais on a des arguments pour te convaincre d’aller dans ce festival qui est, bien que trop méconnu et caché derrière son nom « à l’ancienne », un des meilleurs de la région, rien de moins.

Cette semaine, les gens vont aux Yeah festival de Lolo Garnier, au FIMU à Belfort, reviennent des Nuits Sonores à Lyon, ont prévu un week-end à Berlin ou préparent le Primavera à Porto. C’est très bien tout ça. C’est grand et c’est classe. Mais laisse-moi te dire que c’est un peu la caricature de cultureux qui se la joue… Sérieusement (à part peut être le Fimu). Et le sourire moqueur de ceux qui hallucinent qu’on puisse aller à Dole s’effacerait instantanément du visage des petits prétentieux qui l’arborent en testant ce festival. Nous, les 3 et 4 juin, on est à Dole pour Cirque et Fanfares avec 10.000 autres personnes, et ça va être extrêmement bon. Voici pourquoi.

1) C’est un pur festival de rue. 50% musique, 50% spectacles de rue.
2) 58 concerts, 32 spectacles de rue.
3) Le festival est gratos. GRA-TOS du début à la fin.
4) C’est comme Chalon dans la rue, en moins grand, en moins sale, en moins défonce, en plus relax.
4) C’est programmé et hosté par les gars de L’Impérial Kikiristan. Légende des fanfares de rue. Le festoche profite allègrement de leur réseau artistique.
5) Y’en a partout dans la jolie vieille ville de Dole. Patrimoine, plaisir.
6) Y’a des fanfares participatives où tout le monde peut jouer, même les néophytes. Percus, cuivres, choeurs… Viens jouer.
5) L’after du samedi est emmenée par le Voilaaa Sound System, excellent combo lyonnais de disco tropicale.
6) Lundi, c’est férié.

Chablis Winston
Photo : service communication de la ville de Dole