Danses endiablées et afrobeat survitaminé : Femi Kuti pose ses valises à Chalon ce samedi 10 novembre. Crois-moi : ça va envoyer sec !
C’est dans une atmosphère particulière, baignée d’afrobeat et de luttes sociales, que se trouve l’identité de Femi Kuti. Avant de devenir la star qu’on connait, Femi a commencé sa carrière de manière précoce : à 17 ans il intègre en tant que saxophoniste « Egypt 80 » le groupe de son père. Et toi, tu faisais quoi à 17 piges ? Perso j’ai pas mieux.
En février 2018, le nigérian sort son dixième et dernier album en date, « One People One World ». A l’intérieur, un retour aux sources vers toutes ses influences : jazz, funk, high life, R&B, hip-hop. Tout y passe, savamment dosées et mêlées. Une joie certaine, couplée aux rythmes à la puissance complètement folle ! Ça bouge, ça groove, ça swing, c’est plein de bonheur et de chaleur et on aime.
Humaniste, ses principes transpirent à travers sa musique. Il a continué le combat moral de son père, avec son groupe Positive Force depuis 1987. Convaincu que la musique peut être un vecteur de progrès social, le musicien de 56 ans est porte-parole de l’UNICEF pour la défense des enfants. Et depuis 1997, il milite activement pour la prévention du VIH, dont son père est décédé la même année.
Femi Kuti sera l’hôte de l’Espace des arts à Chalon ce samedi 10 novembre. Plutôt que de rester devant la télé, va le voir. Un peu de soleil et de chaleur ça va te faire du bien.
- Cyrille Pichenot