Tu te remets doucement de cette monstrueuse dixième édition du festival GéNéRiQ ? S’il te reste des forces, on a ce qu’il te faut : un mix techno du bisontin Boyd Goosman.

« C’est très rare que je publie un mix, que je fasse un podcast. La plupart des mix techno, sorti du contexte des clubs ou des raves, sont assez indigestes. Malgré tout, je ne voulais pas vous faire un set formaté pour une écoute domestique. J’ai voulu enregistrer un set purement dancefloor, un set que je pourrais faire en club, mais un sélectionnant des morceaux dont la structure et les mélodies puissent être appréciés à la maison par vos lecteurs. J’ai voulu ce set purement techno, parce que le genre vit une sorte d’âge d’or, avec un nombre impressionnant de nouveaux labels, de nouveaux artistes, de nouveaux clubs…

La qualité des sorties actuelles est incroyable, portée par des gens comme Voiski, Héctor Oaks, I/Y, Kamikaze Space Programme… Ce sont les artistes que j’ai voulu mettre en avant dans ce podcast, ils représentent l’avenir du genre, et un son bien spécifique qui correspond à ce que je veux développer sur mon label Aequilon Records. » – Boyd Goosman

Ancien membre du duo Noirdegout, Boyd Goosman se lance en solo avec un nouveau label, Aequilon Records, qui pioche à la fois dans la techno oldschool de Détroit et la scène techno berlinoise actuelle. Sparse lui a demandé de transformer ton salon en dancefloor.

  1. Kamikaze Space Programme – Day Of Creation
    2. Alexander Ross – Expansion
    3. Boyd Goosman – Lost Control
    4. Voiski – A Star In Your Head
    5. Alan Fitzpatrick – Prometheus
    6. My flower – Haagenti
    7. Héctor Oaks – Inherent Speech
    8. Emika – Battles (Kamikaze Space Programme remix)
    9. Rebekah – Confined Heart
    10. Tempre – Daybreak
    11. Pariah – Orpheus

Si tu kiffes le projet, tu peux écouter la première sortie du label par Boyd Goosman himself ici. Le vinyle sortira le 13 mars mais il est déjà en pré-commande chez les principaux disquaires en ligne. Avis aux collectionneurs : il n’y aura que 300 copies.

– Lucas Martin
Photo : Myriam Grosso