Flaur – Maliblue
Le Dijonnais vient de sortir son dernier titre, Maliblue. Électro synth-pop mélancolique nappée, qui donne envie de se rouler des pelles en fin de nuit après un ride en vélo le long du canal. Un truc assez rétro-futuriste 80’s. Genre Blade Runner dans un survet’ aussi synthétique que sa pop.
Ossayol – Haunted Head
La première fois que j’ai entendu le dernier titre d’Ossayol, j’ai chialé toute la nuit en buvant du rhum. Une petite gratte, un violoncelle, une batterie qui caresse, et toute la mélancolie de cet écorché vif qui m’a ramené profond à l’intérieur de moi-même. Si tu ajoutes à ça un clip planant dans tous les sens du terme, en noir et blanc, tu te dis que l’Elliott Smith bourguignon sait y faire.
Coach Raoul – Pas ton pote
Le coach a sorti sa première mixtape le mois dernier, Coachtape. Du hip-hop en short sur le bord du terrain. Des prod’ cosmico-groove sur les lyrics d’un mec qui utilise la weed comme un moyen de ne pas se faire emmerder par tous ces cons, avec le sourire, et un beau second degré dans la musette. C’est le crew dijonnais CHKT (prononcez « chouquette ») qui est le sponsor maillot de Coach Raoul, qui officie également comme technicien de surface du groupe Relax.
Levon – Kenopsia
Encore un beatmaker bisontin de talent à mettre au crédit du label La Boocle. Y’a une profondeur de banc incroyable chez La Boocle, c’est les Bulls de la grande époque. Levon est un poil plus sombre que ses collègues. Il nous annonce « chill beat », et rien que pour ça j’écoute. Des sons très Warp, liquides, avec des harmonies chiadées, mais toujours ce groove qui traîne et qui fait opiner du chef. Son 3ème EP, Kenopsia est sorti en novembre. « La finesse des textures, la violence des impact », pour rider toute la nuit, mais dans une Tesla. De loc’ hein, on va pas acheter une Tesla…
Robespierre – The Kiss
Pourquoi Robespierre, dans les livres d’histoire, c’est toujours le méchant ? À Besançon, c’est un gentil groupe de pop velours d’automne pour feu de bois. Un peu folk, mélodique, à l’anglaise, pour se serrer dans les bras à la fin d’un repas de famille clandestin à plus de 6. Allez mater leur premier clip si vous avez besoin qu’on vous donne envie d’aller aux champignons.
- Chablis Winston // Photo : Coach Raoul