La Nuit des Chercheurs revient cette année sur le campus universitaire pour explorer les mondes inconnus. De quoi vous parle-t-on ? D’un événement gratuit où il est possible de rencontrer des chercheurs aussi sympathiques que passionnés, autour de sujets comme l’univers, les abysses, mais aussi les sociétés inconnues, le comportements humains ou les mondes du passé.

À la tête de ce grand raout, Lionel Maillot, responsable de l’Experimentarium à l’université de Bourgogne, qui a voulu tester nos connaissances et notre répartie. C’est l’interview inversée.

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Lionel Maillot : Salut Sparse. Il y a deux ans, ton excellent magazine en ligne a titré « La nuit des chercheurs : la soirée la plus sexy de ce vendredi ». Qu’entends-tu par là ?
Sparse : Tiens, c’est marrant ! On en parlait pas plus tard qu’hier avec les gens de la rédac’. Cet événement est clairement le plus gros rassemblement de jolies filles de Dijon.

LM : Tes potes de Radio Campus adorent la Nuit des Chercheurs, ça te fait pas bizarre qu’ils kiffent* un événement « scientifique » ?
Sparse : Je trouve ça vraiment étrange. Bon, par contre j’ai vu traîner dans leurs locaux des valisettes remplies de billets de 500, avec écrit : « De la part de l’Experimentarium. Amitiés. <3 ». Ceci explique sans doute cela.

LM : Tu es donc déjà allé à une Nuit des Chercheurs ! Il y a des trucs qui t’ont marqué à part l’espace restauration ?
Sparse : Houla. Tu sous-entends qu’on y est fourré uniquement pour gratter de la nourriture ? Sympa.

Tu aurais quelque chose à redire ?
Sparse : Faites un open bar, pour que les gens soient encore plus relax’.

Et pour 2013, y a-t-il un monde inconnu qui t’inspire ?
Sparse : Oui. Le monde des mecs qui portent des pulls péruviens. C’est fascinant. Je suis à deux doigts de penser qu’on est pas loin de la maladie mentale.

Si je te disais qu’on retrouve des ours et des lions des cavernes dans l’agglo dijonnaise…
Sparse : Ah ah, ok, d’accord. Tu savais que François Rebsamen habitait en colloc’ avec moi ? Et qu’on est sur le point de racheter le Bien Public ?

À la Nuit des Chercheurs, tu pourras te mettre dans la peau d’un tradeur : dis-nous quelle sera ta première action ?
Sparse : Je raconte tout.

Untel et Absent qui tordent des mondes inconnus et distordus : qu’en pense le magazine culturel Sparse ?
Sparse : Que ces gens devraient arrêter de vivre grâce nos impôts.

Et la science : qu’en penses-tu ?
Sparse : J’adore Usbek & Rica, le magazine qui explore le futur. Également Gasface, la revue scientifique dédiée à l’amour et à la vérité.

Qui est ton chercheur préféré sur Dijon ?
Sparse : Eric Heilmann. De très loin. Il est bien chercheur, hein ?

Une idée de thème pour l’an prochain ? (Tu sais on a nos entrées là-bas, on peut essayer de convaincre)
Sparse : On suggère un axe « animaux de compagnie ». Pourquoi l’être humain trouve les chats mignons ? Pourquoi s’embarrasse-t-il avec des clébards ? Pourquoi certains individus élèvent des fourmis ? Comment se débrouille-t-on pour supporter une cohabitation avec cet insecte détestable qu’on appelle le moustique ? Quelque chose de très socio. Ça marcherait à fond.

Qu’est-ce que tu as contre les pulls péruviens, finalement ?
Sparse : Il n’y aurait pas comme un sérieux problème selon toi ?

Propos recueillis par Lionel Maillot
Photo : DR – La nuit des chercheurs 2012

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*Hé oui, on ne fait pas semblant d’être d’jeuns, le verbe est dans le dictionnaire maintenant, un chercheur en parlera le 27, d’ailleurs !
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La Nuit des Chercheurs, vendredi 27 septembre à l’atheneum, la maison des sciences et le sciences gabriel. Plus d’infos ici.