Je ne vais pas te faire l’affront de te demander si tu connais Walking Dead: toi aussi tu suis toutes les semaines et tu te demandes lequel de la bande va se faire croquer par un zombie dégueulasse. Si t’es quelqu’un de goût, tu vas bien sûr signaler que tu préfères le comic (et tu auras raison). Mais tu savais qu’il y a avait un jeu vidéo aussi ? Non ? Ben heureusement que je suis là.

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En mai 2012 sort en France un jeu nommé simplement The Walking Dead. Le premier réflexe quand un jeu à licence sort, c’est de s’en méfier comme de l’Ebola. Parce que d’habitude, tout le pognon est mis dans l’achat de la licence et deux stagiaires finissent le taf comme ils peuvent, sauf que cette fois-ci le studio qui s’en occupe s’appelle TellTale, et ils sont plutôt connus pour leur jeux de réflexions bien foutus.

Vous incarnez Lee, un prisonnier qui est transféré dans une nouvelle prison à Atlanta. Le shérif qui conduit tape la discut’ tranquillement lorsqu’il aperçoit un mec au milieu de la route et fout la voiture dans le fossé en tentant de l’éviter. Vous arrivez à vous libérer et le shérif a cassé sa pipe, à peine le temps de vous ressaisir que le représentant de la loi devient tout bleu et a une méchante envie de vous grignoter le cerveau. Lee parvient à s’en débarrasser, vous connaissez la suite : il va essayer de trouver de l’aide et tombe sur une petite fille qui a l’air toute perdue, il va décider de s’en occuper avec comme objectif de retrouver les parents de la gamine qui sont à Savannah.

The Walking Dead se joue comme un point’n’click, c’est à dire que vous avez un curseur et en le pointant sur les bons éléments vous pouvez interagir avec ceux-ci (regarder, parler, ouvrir, etc). Ce qui fait la force du jeu, ce sont les choix que l’on va vous imposer tout au long de l’aventure. Et le choix, ce n’est pas de manger des pâtes ou du riz, mais de savoir quelle personne de votre groupe vous allez sauver, avec qui vous allez vous entendre, ou ce que vous êtes prêt à faire pour survivre. Le jeu se calque sur le modèle de la série, puisqu’il est divisé en cinq parties avec ce bon vieux « Previously on the Walking Dead », et évidemment le gros cliffhanger de fin qui vous dégoûte.

Ce jeu est une franche réussite par son ambiance très réussie, des dialogues plutôt crédibles et des choix qui vous impliquent vraiment dans le jeu. Pour les cinq épisodes, vous en avez pour une vingtaine d’euros, si vous êtes amateur de la série ou du comic, allez-y, vous trouverez une histoire parallèle à celle de Rick et sa troupe tout aussi intéressante. Et si jamais vous sortez de votre grotte et que vous ne connaissez pas la licence, faites un essai, ça risque de vous prendre votre temps.

– Romain Mac Gaw