Dimanche dernier, c’était la fête des mères. C’était aussi le concert de Public Service Broadcasting et de Falabella au Consortium. Sympa. Sortir le dimanche soir, c’est quand même vachement plus cool que de mater Zone Interdite tout seul dans son canap’. Surtout quand c’est pour assister à un live de qualité. Mais bon, si tu as eu peur d’arriver la tête défaite devant ton boss le lundi, que ton repas de famille s’est éternisé ou que tu avais tout simplement une flemme incommensurable de pédaler jusqu’à la rue de Longvic, voilà un petit récap’.

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INDICE TRANSPI

Pour les habitués, on sait que dans la salle du Consortium, il fait pas bien chaud. Même si dehors il faisait plutôt bon. Pour faire monter le thermostat à l’intérieur, on a tapé du pied et dodeliné gentiment de la tête sur les rythmes de percussions africaines subtilement glissés dans les morceaux de Falabella, en première partie. Au final c’est plutôt une ambiance tempérée dans laquelle on baigne : un coup de chaud devant le concert et un coup de frais au bar. Rythme de croisière d’une pinte et demie par heure, on est indéniablement détendus.

POINT FASHION WEEK

On a adoré le look des british de Public Service Broadcasting : chemises à carreaux, cravates et noeuds-pap’ dépareillés, des fausses lunettes d’intello. Une sympathique dégaine de savant fou des 90’s qui colle complètement avec l’univers foutrement décalé de ce duo halluciné. Et pourtant le tweed, ça ne va pas a tout le monde.

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CE QU’ON A AIMÉ, AU FINAL

Chez Falabella : le mélange des genres et des univers. On se retrouve perdus dans des morceaux électro d’un genre planant et sensuel parfois, aux couleurs et aux résonances uniques. Entre l’électrique et l’acoustique, on a particulièrement vibré devant la batterie tarabiscotée, faite de cymbales et de pavés numériques entremêlés, montée spécialement pour les lives. Une belle performance (pour des Bretons).

Chez Public Service Broadcasting : le côté performer de la prestation. Samples audios et vidéos de publicités et d’images de propagande anglaise, sur fond d’une pop électronique presque un peu amer et toujours drôle. Un robot informatique fait office de chauffeur de salle : “bonsooir Dijonnnn” (avec l’accent anglais). Un boutade façon roastbeef. On aime. Aussi, leur véritable identité visuelle rétro-futuriste, faussement vintage qui débarque tout droit de la lune.

CE QU’ON N’A PAS TROP AIMÉ

Oublier que c’était dimanche et arriver complètement déconfit au boulot.

TAUX DE REBOND

Une belle tournée européenne s’annonce pour les mecs de Public Service Broadcasting : Allemagne, Norvège, Luxembourg, Pays-Bas ainsi qu’une grosse saison de festivals en Angleterre. Pas le temps pour eux de se reposer, ils sont bookés jusqu’en septembre. On garde un œil aussi sur les types de Falabella : hier, ils ont conquis la Bretagne, aujourd’hui Dijon et demain peut-être, le monde.

– Chloé Cloche

Photos : C.C.