29ème édition du festival de l’autoproclamée « Cité du rock ». Monté de bric et de broc par une bande de bénévole à l’époque et devenu incontournable du paysage nivernais. On était à la première soirée le jeudi au Café Charbon pour une soirée rock, quoi de plus normal dans le 58, avec Darcy (rien à voir avec la place ndlr), Peter Kernel et les p’tits gars de Last Train. Le festival a aussi donné dans le hip-hop et le jamaïcain le samedi soir sous chapiteau, même si les classiques No one is innocent ont enflammé la place la veille.

INDICE TRANSPI.
Ça démarre poussivement devant Darcy, les Rennais qui envoient peut-être un peu trop lourd pour l’horaire auquel ils ont été programmés, pour se finir extrêmement chaudement sur les Last Train. Café Charbon quasi plein. Head banging deci-delà .

POINT FASHION WEEK.
Alors là je suis emmerdé… c’est classique. No style. On ne s’emmerde pas avec de la fioriture. D’aucuns dirait nature. À noter quand même le costard gris scintillant du mec de la sécurité, et les mèches XXL à se les caler derrière l’oreille des Last Train.

CE QU’ON N’A PAS TROP AIMÉ.
Franchement, oui, Darcy était programmé trop tôt. Le public arrivait juste, et n’était pas encore ivre. Mais bon… pfff, que dire. Le groupe rennais se voudrait punk mais donne un peu dans la caricature rock français vénère. C’est un peu trop gras pour moi, paroles et musique. Irvin, le chanteur de Darcy, trouve que « les mecs qui chantent en Anglais, ils ont rien à dire, qu’ils feraient mieux d’arrêter, qu’en France faut chanter en Français, que dans le rock y’a plus personne qui le fait »… Ok gros.

CE QU’ON A AIMÉ AU FINAL. 

Peter Kernel. En fait, c’est un groupe. Et c’est le même groupe que Camilla Sparksss. Aris et Barbara, un couple qui change de nom de groupe en fonction des inspirations. En plus d’être super cool… pour des Suisses (madame vient du Canada), ils nous servent une excellent set post rock à énergie bien punk sur scène. Les deux sont complices, se font plaisir sur scène, associent parfaitement leur voix.

Last Train. C’est une espèce de grosse bombe rock sur scène. Dans le coin on dirait « à la Johnny Mafia », en moins garage. Ils ont 20 ans et sont des bêtes de show, les p’tits vauriens.

Deux food-trucks calés devant le café Charbon. Bonne idée, bonne bouffe. Indiens ou burgers classieux, c’est top de penser à ça dans les salles de concerts.

Bon choix de bières pression de qualité. Bon, t’es pas chez le brasseur artisanal non plus mais c’est plaisant de prendre une Leffe pression au bar.

Irvin, du groupe Darcy, est un mec honnête. Ça, on ne peut pas lui enlever.

– Chablis Winston
Photos : Jean-Claude Chaudy (Peter Kernel)

Nevers à vif : le festoche se finit le 6 novembre au Café Charbon avec Puts Marie et Yellow Town. Vas-y.