Circasismic pose ses chapiteaux à la friche de la Rhodiaceta de Besançon pour sa 3ème édition à partir de ce soir. Une soirée dub & cirque, une soirée rock & cirque, une soirée électro & cirque. Pour 3 jours.

Chaque édition son ambiance : la première année, c’était steam punk à la Mad Max ; l’année dernière, freak show. Cette année, le thème, c’est piraterie, et on est toujours plus proche de Mad Max que de Johnny Depp, ambiance vieux loups de mer déglingués.
En se baladant sur le site en plein montage, on sent que ça va encore transpirer le freak show, dans un décorum chiadé de métal et de feu au pied de la citadelle. Deux gros chapiteaux posés sur la friche. Une trentaine de concerts et de spectacles en alternance, une grosse ambiance, un beau bordel, à 50 mètres de la Rodia, à 200 mètres du centre ville.
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Le point de départ de Circasismic, ce n’est pas le festival en lui-même, mais l’envie de plein de structures du coin de travailler ensemble. Issu de disciplines différentes, ils ont voulu mêler leurs envies et leurs compétences pour monter un bel événement plutôt que de rester dans leurs coin ou juste de se filer des coups de pattes ponctuellement. « On fédère les énergies officiellement, on monte un truc solide ». Le Citron Vert bossait pour les musiques électro, Nushy Soup, dans la création vidéo, le Bastion accompagne les groupes de zik bisontins, Cinq Sens apporte sa science de la logistique pour un événement… Tout le monde est bénévole, ce qui est rare pour un festival de cette taille et qui en dit long sur l’état d’esprit des organisateurs. Frais. Côté scène : Panda Dub, Crystal Distorsion, Nao, Vyryl, la compagnie la Salamandre, Dawa Hifi… Du lourd, jusqu’à samedi, tard.

– Chablis Winston
Photos : Brigitte Faivre, Clément Airiau