Le 27 avril dernier, on lançait à Mâcon la 5ème Biennale d’art contemporain. Ou plutôt on l’annonçait. Sorte de pré-vernissage. La Biennale, c’est un mois d’expositions, d’ateliers, de conférences et de concerts. Y en a pour tous les goûts et tous les âges.

Cette année, les artistes et conférenciers tournent au tour du thème « Traces dorées des temps kintsugi« , inspiré du Japon du 15ème siècle, où les Maitres Kintsugi réparaient les céramiques brisées avec de la laque saupoudrée d’or, redonnant ainsi vie aux objets en les magnifiant. Des sortes de récupérateurs, de « détourneurs » d’objet de l’ancien temps. Le transhumanisme de l’objet en quelque sorte. Alain Michaud, artiste bien connu dans la région pour y avoir exposé plusieurs fois, est l’invité d’honneur de cette Biennale.

Ce jour là, donc, on annonce les festivités, en donnant au public une idée du programme, et l’occasion de passer un moment fort agréable sur la Terrasse de la Halle St Pierre en plein centre-ville. Depuis le milieu d’après-midi, un bus transformé en galerie éphémère trône devant la terrasse. On peut y admirer les objets détournées de Fabien Petiot, ancien dessinateur technique devenu artiste bricoleur. 

On peut aussi observer et admirer la performance de Greg Pouillat, dessinateur-grapheur, qui réalise un tableau devant un public fort intéressé de voir l’oeuvre se dessiner sous ses yeux. On y écoute aussi le groupe Merciki, qui nous distille un jazz funk aux airs de soleil. 

Bref, une ambiance fort agréable sous le soleil de Mâcon, du monde, des coups à boire, des plateaux d’huitres, des sourires, et une soirée qui se terminera en musique au Crescent, tout proche voisin de la Halle St Pierre.  La Biennale se déroule donc tout au long du mois de Mai, dans tout Mâcon, suivez le programme en cliquant ici

 

  • Louise Vayssié.

Photos : Louise Vayssié.