On est à peine tout début septembre que ça se bouscule déjà sur l’agenda culturel. Une belle boucherie. Entre les rentrées des salles, de La Vapeur à La Rodia jusqu’au Moloco ou à la Cave à Musique, les festivals qui approchent à grand pas comme le Tribu ou Détonation, ça s’annonce déjà comme très lourd.

Le premier rendez-vous pour nous, c’est assurément le Swamp Fest les 7 et 8 septembre. Tu ne connais pas ? Normal, c’est la première édition, mais ça sent déjà très bon. L’asso Heavy Gators, drivée par les gars du Bar de l’U à Besac (établissement de qualité et d’amoureux du live s’il en est), a sorti l’intérieur de son slip et l’a posé sur la table pour nous offrir une belle promesse de son qui gratte.

Pour les moins billingues d’entre vous, Swamp, c’est le marais. On est parti pour un son du Bayou, du sud des States, qui se joue avec une casquette de trucker et une bouteille de Bourbon à la main. Blues, rock, garage, voire un peu de soul, voodoo, heavy blues, rockab’, trash blues, etc.

Jim Jones, les Washington Dead Cats, Mars Red Sky, The Bonnevilles, Dirty Deep… La crème. Sans oublier les gars du coin comme les Bisontins de Electric Worry ou les Hillbillies from Dijon. Ou encore le meilleur blase 2018 pour un groupe : Jager Blaster.

Ça se passe à Thise. Pas de jeu de mots avec ce que tu vas mettre dans ton corps tout le week-end, c’est le nom du bled. Juste à côté de Besançon.

« Je passais tout le temps devant l’aérodrome de Thise, avec ses magnifiques hangars ‘Eiffel’, je me disais que ce serait top de faire un festival ici » nous avoue Pierre-Yves Petit, un des patrons du Bar de l’U et initiateur du festoch’. Alors ils l’ont fait. Y’a un aussi  un camping gratos avec une petite scène avec du live toute la journée ; c’est 25 balles les 2 jours. Nickel. On y va.

  • Chablis Winston

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