Pour la 34ème fois, Entrevues s’installe dans le territoire du 18 au 25 novembre. Créé par Janine Bazin en 1986, le festival de cinéma novateur et indépendant met la lumière sur les premiers films et organise de grandes rétrospectives. Voilà de bonnes raisons d’y aller.

Parce que le festival entreprend comme toujours de célébrer la jeune création contemporaine. Les deux compétitions de longs et de cours métrages permettent toujours de dénicher les futurs grands du monde entier. Entrevues est un label qualité. Lars von Trier, Abdellatif Kechiche, Yorgos Lanthimos, Josh et Benny Safdie ou encore Kleber Mendonça Filho font partie de la longue liste des réalisateurs dont les premiers films ont été sélectionnés au festival par le passé.

Pour voir cette année Abel Ferrara présenter Tommaso, qui sortira le 8 janvier prochain. Une bonne occasion de se la raconter pendant les fêtes. Ah ça y est, on parle des fêtes.

Pour la rétrospective Pierre Salvadori. 6 films au programme, qui témoignent de la richesse de la palette de Salvadori. De son premier Les apprentis, en 1995, à En liberté!, modèle de richesse. Entouré par ceux qui l’accompagnent dans son travail, il dévoilera ses secrets de réalisations dans ses Fabricas.

Pour le panorama sur la création cinématographique algérienne. Des séances présentées par les réalisateurs, des tables rondes. Pendant toute la durée du festival, l’occasion de traverser le renouvellement du cinéma algérien.

Avec Entrevues junior, les monstres qu’on fabrique avec nos regrets peuvent, comme dit Sartre, développer une passion pour le 7ème art. Une carte aux trésors est prévue, juste ici. Séances junior aujourd’hui et dimanche. Ils demanderont sans doute un caméscope à Noël. Ah ouf, ça n’existe plus.

Pour la transversale Chasses à l’homme. Dans la vraie vie on en voit peu, au cinéma beaucoup. C’est devenu un vrai exercice de style. Entrevues propose un maximum de films qui développent le thème de la traque. De quoi donner des envies de courses-poursuites dans Belfort.

Pour les afters. Au jour les créateurs, à la nuit les créatures. C’est le propos des dernières séances, tous les soirs, du festival. Juste avant la fête. Des nuits dangereuses peuplées d’étrangetés à la Poudrière. À noter que le Sparse DJ team tiendra la barre vendredi, à la Poudrière, donc.

La liste est encore vraiment longue mais j’ai un train pour Belfort, et vous ?