EN BREF – Depuis début octobre, pas moins de 45 estampes du peintre, dessinateur, sculpteur et graveur espagnol sont visibles au musée d’Art Moderne – Donation Maurice Jardot à Belfort. Grande classe.

L’histoire démarre avec un « don inestimable », comme l’indiquait Damien Meslot, le maire de Belfort, à l’AFP. C’est la galerie Louise-Leiris, à Paris, qui a refilé 45 eaux-fortes et pointes sèches (le nom technique de ces procédés de gravure) à la Donation Maurice Jardot à Belfort. Des gravures réalisées entre 1920 et 1955, imprimées en 1960 et jamais signées par Picasso, qui n’avait pas pris le temps de le faire avant sa mort.

crédit : Philippe Martin

Des visites gratuites en décembre

On trouve dans ces œuvres des bouts de vie de Picasso : des portraits, des scènes de plage, de famille ou de couple. « C’est une fierté parce que Picasso est reconnu (…) Quand je dis qu’on a treize œuvres de Picasso déjà, je me dis waouh. Là, avoir 45 estampes, c’est une manière de mieux les faire connaître.  On a deux étages consacrés à Picasso. C’est émouvant, impressionnant », expliquait à France Bleu Belfort Marie Rochette de Lempdes, adjointe au maire en charge de la culture.

L’exposition s’appelle La caisse à remords. Picasso graveur et elle est visible jusqu’au 19 janvier 2020. En décembre, l’entrée est gratuite pendant le « mois givré ». La bonne idée de sortie pendant les fêtes de fin d’année.

  • Pierre-Olivier Bobo / Photo : Philippe Martin