On est à la bourre pour ce report du spectacle de Florence Foresti à Dijon, tout comme on était à la bourre ce jeudi 20 janvier au Zénith. Quoi, les gens de Sparse sont allés voir Florence Foresti ? Hey ouais les mecs, se taper un Zénith plein à craquer, c’est une expérience humaine, un truc à vivre au moins une fois dans sa vie. En fait, on savait pas trop qu’en arrivant une demi-heure avant le début du show, on allait se récupérer une place au tout DERNIER rang, avec 6000 personnes devant nous. Du coup vous imaginez un peu le bordel ? Non, alors essayez de mettre un DVD sur votre ordinateur portable 13 pouces, et placez vous à environ 8 mètres de l’écran. Voilà, Florence Foresti au Zénith, c’était un peu ça : une fourmi aperçue au loin et 2 écrans géants. Heureusement qu’ils étaient là.

Placement libre, c’était indiqué pourtant. On est cons. Il fallait donc que le public se pointe très tôt pour valoriser les 39 euros du billet. Il parait que certains campaient devant le Zénith depuis midi. Ca va les chômeurs ? Oh… on rigole, c’est bon. Bref, ambiance peinarde dans les gradins malgré tout, les enceintes crachent une playlist avec du LCD Soundsystem pour patienter, le public est déjà chaud bouillant, c’est l’effet Florence, sans doute.

L’effet Florence se traduit de différentes manières : il rassemble les personnes, quel que soit l’âge ou le sexe, et vous fait oublier les emmerdes du quotidien. On l’a vérifié, les gens se sont marrés comme des brutes pendant 1 heure 30. A tel point qu’ils ont envoyé du ban bourguignon à la fin. On s’est amusés nous aussi, pas forcément pour la finesse des vannes, mais plutôt sur ces petits instants propre au style Foresti ou ces mimiques à la con qui font mouche à chaque fois (la jeune mère un peu chaudasse qui se tortille et se caresse les cheveux, c’est vraiment drôle).

Pour résumer, avec Mother Fucker, Foresti est sur une autoroute, le show est millimétré et ne laisse pas de place à l’improvisation (à part pour le ban bourguignon, fallait réagir à ce truc là). Malgré cette impression d’être avec tonton Yves qui raconte des blagues au repas le dimanche midi, cette petite femme s’en sort très bien, c’est l’effet Florence, on vous l’avait dit.

Photos (c) www.florenceforesti.com