Michel Rose est une légende du rock. Auteur en 1981 de Pionniers du rock’n’roll (éditions Albin Michel, collection Rock & folk), Encyclopédie de la country et du rockabilly (1986) et L’appel de la Mariée chez Marcel Duchamp (2005), ancien professeur d’histoire du rock à l’université de Bourgogne, celui qu’on surnomme aussi Buddy Chessman est aussi chanteur, poète, et fêtera ses 30 ans de carrière le 7 mai prochain lors d’une Rock your party à la Péniche Cancale (festival One + One). Il travaille d’ailleurs son set tous les jours pour être au top lors du grand rendez-vous.

Comme on est curieux, on est allés voir Monsieur Rose à Dijon, dans sa maison remplie de disques, livres et souvenirs en tout genre, pour qu’il nous parle de la relation intime qu’il entretient avec la musique rock & roll depuis son adolescence. Et, bien qu’on ne soit pas des inconditionnels de la coupe de cheveux en « banane », on a bu ses paroles comme des mômes. Cela aura duré presque deux heures, entre les anecdotes sur Moustique, Vince Taylor ou Jerry Lee Lewis, les concerts avec 350 personnes dans l’amphi Aristote Platon à la fac, le visionnage d’un court-métrage totalement fou (L’Homme qui venait d’El Paso) ou l’écoute des compositions rockabilly de Buddy Chessman, ça valait franchement le coup de pénétrer dans la « rock house » (c’est écrit sur la porte d’entrée).

Par contre, inutile de demander à Michel ce qu’il pense des groupes de rock du moment. Enfin, vous risquez simplement de vous prendre à la face un éclat de rire qui se traduirait par quelque chose du genre : « Hey petit, je te parle du vrai rock & roll moi ». Quand notre hôte ne nous faisait pas écouter ses compos via le lecteur relié à sa télé (!), on avait  droit a quelques reprises en live, guitare sèche entre les mains, par celui qui a choisi son pseudo en hommage notamment à Buddy Holly. Et on peut vous dire que ça envoie.

Bref, plutôt que d’enregistrer la longue conversation et passer une journée à tout retranscrire, on s’est dit qu’il serait peut-être plus friendly de vous montrer quelques photos de sa fameuse pièce où sont rangés les trésors de Michel. Et puis si vous voulez connaître des trucs un peu plus poussés sur le rock, vous n’avez qu’à vous procurer les bouquins cités plus haut. Ou venir tailler le bout de gras avec Buddy Chessman le 7 mai.

 

Des disques, des livres, et encore des disques…


Crime de lèse-majesté : on a  écouté des cds.

 

Les rockeurs dans les 50’s étaient tous des alcooliques, dixit Buddy.


Une sacrée collection.

 

« Alors là tu vois, n’essaie surtout pas de te faire la même coupe ».


Putain mais c’est ça le rock !


Beauté fatale.


Le médaillon de Vince Taylor.


Tourne-disque.