La crise faisant son petit effet, on n’allait quand même pas se laisser démonter : aucune banqueroute ne viendra à bout de notre goinfrerie, au service de votre information bien sûr. On a testé ces différents lieux plutôt connus des Dijonnais qui traînent un peu leur panse, notamment pour leur rapport qualité-prix. On revient très bientôt dans la version papier pour vous inviter à bruncher comme tout bon snob qui se respecte.

 


5. A tout va bien (12, rue Quentin)

Meilleur rapport qualité prix de la ville. Au lieu de vous grailler du fast-food pour le même prix, ils vous proposent une assiette simple mais garnie d’aliments nourrissants. Le samedi midi il faut songer à réserver tant le lieu est prisé. Il faut dire que beaucoup de gens du marché viennent y trouver refuge et bonne pitance. L’ambiance est conviviale, et il y a parfois des concerts de chanson française, comme dernièrement avec San Sey’a, un petit groupe dijonnais sympatoche.

 

 

 

 

4. L’Antre II Mondes (21, rue d’Ahuy)
Si vous n’êtes pas trop déprimés par la vue d’un patron en kilt et une ambiance trop dark fantasy, venez goûter leurs gigantesques tartines originales (genre avec du cerf et des marrons, ou de l’Époisses dessus) et à un prix sympa. Les fans ringardos de Kameloot feront les malins en se ruant sur la tartine « Karadok », consistant en une baguette entière, remplie de divers ingrédients agglomérés ayant déjà plus ou moins l’allure qu’ils auront une fois ingérés. Mais la plupart caleront comme des blaireaux aux deux-tiers de l’engin. Rappelons également que ce lieu rempli de métalleux et de geeks est bien achalandé niveau picole : on y trouve différentes absinthes, des bières pas si courantes, de l’hydromel et de l’hypocras. Mais si, tu connais, c’est la boisson médiévale qui ressemble un peu à du vin chaud. Mais froid.

 

 

3. Best Bagels (82-84, rue Berbisey)
Bon, on en avait déjà causé dans le numéro papier du mois d’octobre, mais il fallait enfoncer le clou. L’essayer, c’est l’adopter: les sandwinchs sont fameux et goûteux, ça dégouline parfois de partout, et quand t’en sors, t’es refait. Le côté sucré-salé du bagel est vraiment bien mis en valeur, et on peut accompagner ses nachos de cheddar visqueux du plus bel effet. La déco y est nickel, avec plein de références aux States, mais toujours avec goût. Et comble pour le ventripotent que vous êtes, il est même possible de s’affaler sur un canapé pour se sustanter. On a pu y assister à un concert de harpe, et les jeunes proprios essayent de vraiment faire vivre le lieu, en gardant la touche yankee. À noter qu’ils auront bientôt de nouveaux concurrents juste en face de la gare, puisque une nouvelle enseigne qui vient tout droit de New York, Murray’s Bagels, s’y implante. Mais très sincèrement, ce qui se fait rue Berb’ est déjà de la balle, et cette multiplication des restos sitôt qu’un concept fonctionne est un peu relou. Il y avait la mode des bars à smoothies, des restos à tapas, maintenant c’est les pubs ou les bagels.

 

 

2. L’Ô – (14, rue Quentin)
On n’avait jamais osé rentrer dans ce truc branchouille, mais il faut bien admettre que la déco épurée et claire de la mezzanine en jette, et que les menus du midi sont tout à fait corrects pour le prix. Le service y a été efficace. On entend bien y retourner un soir, car les menus avaient l’air chiadés et pas forcément ruineux, et on se doute qu’une ambiance un peu tamisée pourra être sympa là-dedans, surtout si vous êtes de sortie avec votre chère et tendre.

 

 

 

 

 

 

1. Osteria Enoteca Italiana (32, rue Amiral Roussin)
Le patron calabrais propose de l’agneau préparé à la perfection et des tagliatelles à l’encre de seiche, saint jacques et gambas à se damner. C’est également le lieu où vous pouvez vous péter des Spritz, ces cocktails vénitiens qui déboîtent à base de Prosecco et d’Apérol, un apéro à base de plante au goût orangé. Et en digeo’, on vous conseille de boire leur Limoncello, excellent, là où la plupart ont un vieux goût chimique ou d’alcool bien gerbant.