Comme un cadeau tombé du ciel, nous avons l’honneur et le privilège de vous annoncer en grande pompe les cinq premiers artistes qui débarqueront à Dijon du 10 au 14 avril, pour l’édition 2013 du festival Kill Your Pop. On était à deux doigts de coller un « EXCLU SPARSE » dans le titre de cet article, mais notre conscience professionnelle nous oblige à ne pas tomber dans la surenchère facile et gratuite digne des meilleurs sites Internet de Côte d’Or. Bon allez, dans 15 jours on vous balance cinq autres noms, d’ici là passez un merveilleux réveillon. Salut !

 

RONE | écouter
« Une vision singulière et magnifique de la techno, fragile comme du cristal. L’un des seuls artistes electro français capables d’insuffler une âme dans leur musique tout en respectant un groove impeccable. On tient ici l’héritier d’Agoria et de Laurent Garnier » – Arte

 

 

 

THE SOFT MOON     | écouter
« The Soft Moon, c’est un peu la revanche pour Luis Vasquez. Même passé au détecteur Best New Music de Pitchfork, sa neo new-wave stridente est comme un majeur adressé à toutes les brutes de sa ville natale d’Oakland et au grand soleil permanent de la Bay Area » – The Drone

 

 

THE BABIES | écouter
« Autour de The Babies, la troublante Cassie Ramone (Vivian Girls) et l’éminent bassiste des Woods, Kevin Morby, réinventent le rock made in New-York au gré de caracoles punk-pop semblant imaginées à l’arrière d’une Plymouth 68. Tout moteur ronronnant, lancé à vive allure, le groupe contrebalance mélodies radieuses et cavalcades salvatrices, accélérant doucement jusqu’au choc frontal. Ce tendre baiser, enivrant, à l’arrière-goût métallique. Un télescopage auditif aussi excitant que jubilatoire » – Hartzine

 

 

SINKANE | écouter
« Vous ne le savez pas encore : peut-être avez-vous déjà vu Ahmed Gallab, alias Sinkane, sur scène. Comme batteur de Caribou, Of Montreal ou Born Ruffians. Mais ce multi-instrumentiste né au Soudan et débarqué à l’âge de six ans aux États-Unis trace aussi depuis 2007 son propre sillon. Sur ses trois albums (un CD-R, deux vinyles), il dévoile ses aspirations multiples, lui qui chérit autant le free jazz de Pharoah Sanders que les brumes bruyantes de My Bloody Valentine. Répétitives, percussives, ses compositions s’étirent pour mieux hypnotiser un public qui ne boude pas son plaisir de tutoyer ainsi ces véritables paradis artificiels soniques. » – Les Trans Musicales

 

 

J.C. SATAN | écouter
« J.C. Satan fait désormais partie intégrante du décor garage français. On trouve dans son rock ce qu’il faut de blues, de psychédélisme, et de noise pour conforter une identité musicale définitivement passionnante et surprenante. – Mowno