Pendant le festival GéNéRiQ, l’équipe de Sparse aime se promener un peu partout dans l’Est de la France, manger gratos et se faire offrir des bières. Hier soir à Mulhouse, Fauve, Young Fathers et Rangleklods crânaient sur la scène surblindée du Noumatrouff. On vous raconte comment c’était, en cinq points.

fauve

INDICE TRANSPI.
Au Noumatrouff de Mulhouse, le concert est sold out depuis des plombes. Du monde qui attend déjà devant les portes dès 18h30 pour être au premier rang. Autant vous dire que les kids étaient ultra bouillants pour apercevoir le groupe dont on va évidemment beaucoup parler : Fauve. Refrains et punchlines chantés par coeur. Hurlements hystériques au début, pendant et à la fin de chaque morceau. Touchant.

POINT FASHION WEEK.
Beaucoup de teens évidemment, mais pas que. Les mecs de Young Fathers, malgré leurs dégaines mi-« j’vais te planter comme dans The Wire » mi-« je suis gourou d’une secte d’Edimbourg », ne pouvaient pas rivaliser avec le combo « slim-bonnet-iPhone-levé-pour-filmer-tout-le-concert-de-Fauve ». Mention speciale à la chemise chef indien 90’s du mec de Rangleklods.

CE QU’ON A AIMÉ, AU FINAL.
Une salle du Noumatrouff à l’ancienne, qui sent encore la clope et la bière sur les murs. Les gars de Fauve plutôt sincères, des mecs comme toi et moi qui hallucinent totalement sur ce qui leur arrive en ce moment. Les danses psychées de Young Fathers sur scène : grosse énergie, ce boys band. Le charme nordique de la nana de Rangleklods. Ah, et en fait à Mulhouse, tout le monde parle français.

CE QU’ON N’A PAS TROP AIMÉ
Les groupies de Fauve qui nous disent « merci et bravo » devant la salle nous voyant nous en aller, du matos à la main, après la fermeture du lieu. Elles nous ont pris pour eux. Faut qu’on revoit notre style.

TAUX DE REBOND DANS UN AUTRE ÉVÉNEMENT.
On retrouvera Rangleklods et son électro-pop bien foutue très certainement dans une tournée dans les pays de l’Est. Fauve fera la grande scène des plus gros festoches français l’été prochain. Young Fathers s’amusera à Villette Sonique.

– Pierre-Olivier Bobo et Chablis Winston