Les thermostats affichent des températures supérieures à 12°C. Tu as troqué ta polaire Quechua contre ta veste en jean et ton cache-nez contre une paire de Ray-Ban. Ta ville s’ensoleille et toi tu t’ambiances en terrasse. Le printemps est là, voici 17 raisons pour lesquelles tu l’apprécieras à Dijon.

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  • La nuit tombant plus tard, tu peux apprécier ton apéro en terrasse sans te geler les miches, ou te battre pour une place au chaud au Quentin. Tu choisis ta table en fonction de son potentiel sunlight et non plus de sa proximité aux lampes chauffantes.

 

  • Tu n’as maintenant plus à réfléchir pour savoir si la fumée qui s’échappe de ta bouche est de la vapeur d’eau condensée ou bien en provenance directe de ta sèche. Tu en es sûr maintenant, tu clopes comme un camionneur et ce n’est pas un effet d’optique.

 

  • Tu peux commander une bouteille de rosé avec tes potes sans passer pour une personne fragile. N’abuse pas tout de même, et laisse le rosé-pamp’ aux donzelles.

 

  • Tu n’auras plus à supporter la vue des pieds de toutes ces biatchs chaussées de UGG qui traînent à la Toison d’or. En revanche, ça va bientôt sortir les sandales et certains orteils sont moins gracieux que d’autres. Prépare-toi mentalement.

 

  • Ils vont ressortir les tabourets dehors, au Berthom. Tu pourras commander et savourer ta Chouffe en scrutant la place Zola, au calme.

 

  • Le seul brouillard que tu verras le matin en sortant de chez toi sera celui qui encombre ton cerveau, et pas le purée de pois à couper au couteau des matins d’hiver dijonnais.

 

  • Bizarrement, tu recommences à t’installer en terrasse, place de la Lib, car c’est le seul endroit ensoleillé toute l’après-midi. Ça ne te fait même pas chier de payer un demi presque 5 euros.

 

  • Tu peux ressortir tes lunettes de soleil chromées pour te balader sur les rives du lac Kir sans passer pour un fan de Pitbull.

 

  • Tu n’es plus obligé de prendre un vestiaire pour ranger ta doudoune Rivaldi quand tu vas te remuer dans les boîtes de la place de la Rép. Quand tu voudras t’en griller une, l’idée d’aller dans le fumoir te semblera dérisoire.

 

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  • Tu as une chance d’entrevoir le soleil entre le moment où tu émerges des limbes alcoolisées et le moment où tu y replonges.

 

  • Les toits en tuile vernissée de Bourgogne se découpent sur le fond bleu du ciel, ils te font presque mal aux yeux tellement ils sont beaux. Tu les avais presque oubliés à force de fixer le sol pour éviter les flaques.

 

  • Marcher pour rentrer d’un concert à La Vapeur jusqu’à chez toi au petit matin n’est plus synonyme d’extrémités bleuies et de rhinopharyngite aiguë le lendemain. Ça deviendrait presque agréable.

 

  • Tes potes qui ont un jardin ou un balcon t’inviteront bientôt pour des barbecues à la bien. Barbaque et binouze entre potes = ton combo gagnant, ta routine, ton lifestyle.

 

  • Cycliste amateur, tu n’as plus peur du verglas et de la pluie. Tu peux de nouveau te balader sur ton deux roues et enfreindre de nombreuses lois du code de la route en toute quiétude.

 

  • Il fait chaud, les jeunes femmes et les jeunes hommes se découvrent. Tu peux te poser à l’Edito et mater toute la journée les boules qui passent sans qu’il y ait erreur sur la marchandise. C’est mieux.

 

  • Tu vas pouvoir de nouveau exposer au monde ta supériorité intellectuelle en feuilletant le dernier Musso allongé sur un plaid dans le parc Darcy.

 

  • Même si tu ne pars pas en vacances prochainement, ce revirement météorologique te fait du bien au moral, tu as le smile et Dijon te paraît plus belle et lumineuse avec sa pierre blanche qui reflète la lumière. Le printemps, c’est la vie.

 

– Chloé Cloche
photo : C.C. / DR