Toutes les semaines, on va te faire découvrir un disque qui sort des sentiers battus. Pas la peine de t’échiner à te faire croire que tu t’y retrouves dans la jungle des sorties d’albums, EP, mixtapes ou démos… Tu galères. Nous, non. Alors on t’aide. Cette semaine : Londres rencontre le Nigéria et le Ghana.
Highlife on the move
« Selected nigerian & ghanaian recordings from London & Lagos – 1954-66 »
Tags : afrogroove, trompette-bonheur, Nigérian-Ghana-Angleterre
ÉCOUTER UN EXTRAIT
—
Allons dans l’ordre. Déjà : Soundway est un label de rééditions de sons oubliés africains ou sud-américain, la plupart du temps. On les a remarqués pour leurs très bonnes compil’ d’afrogroove ou de cumbia 70’s ces dernères années. Pour cette sortie, ils se sont intéressés à tout ce qui a pu amener les Nigérians et les Ghannéens à envoyer du groove complètement fou pendant toutes les années 70. Les premices de cette période en quelques sorte. Le highlife (va voir wikipédia si tu veux), c’est du son d’Afrique anglophone de l’ouest. Litteralement ça veut dire « la grande vie ». Classe. c’est un style mélange de trad’ africain et de tout ce que les Ghannéens (en premier), comme Ebo Taylor ou encore E.T. Mensah, sont allés puiser à Londres : jazz, soul, fanfares militaires et aussi musique de tout l’empire Anglais de l’époque (calyspso, mambo, etc.), le son populaire dans ce coin d’Afrique des années 40 à 60. Ce sont donc les génies du highlife pré-funk qui sont mis à l’honneur dans cette compil’ fournie de 38 titres pas piqués des vers. Où vous retrouverez même Fela Kuti à ses tous débuts londoniens. Attention c’est à l’ancienne, hein… et c’est compilé par Marcus Coaster. Bisou.
– Chablis Winston