Du 24 au 26 septembre (autant dire ce jeudi), la Rodia fait son festival à Besançon. Un truc bien fat sur 3 jours, avec des noms qui dégoulinent, une friche réaménagée, et beaucoup de Pontarlier.

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Détonation : oxydation violente transmise mécaniquement par onde de choc. Les combustions, explosives ou non, se transmettent par la chaleur. La chaleur… c’est ça qui est important. Et de la chaleur, tu vas en avoir pendant 3 jours de suite à Besançon. Pour la quatrième édition de son festival de rentrée, la Smac bisontine sort l’artillerie lourde : Brodinski, Selah Sue, Dirtyphonics, Busy P, Hindi Zahra… Y’en a pour tous les goûts avec une petite dominante électro qui ne nous a pas échappée. Quelques petites curiosités déglinguées qui traînent et qu’on aimerait découvrir comme Romare ou la très classe Jeanne Added, qui est vachement bien, faut l’avouer. Ça se passe à la Rodia, sa grande salle et sa belle terrasse, mais on a aussi le plaisir de retrouver cette bonne vieille friche qu’on pratiquait déjà pour le regretté festival Musique de Rue ou le moins regretté Sonorama. C’est juste à côté de la Rodia, c’est énorme, bien underground post-apocalyptique, on espère que l’acoustique du lieu sera travaillée parce que c’est pas facile-facile. Les à-côtés sont chiadées : des before « Chez Gustave » et au bar de l’Université en centre-ville, un jeu de piste pour trouver des places à gagner, des déambulations en… skate, un photomaton, de la pétanque bien sûr, des ateliers sérigraphie, mapping… et ce truc qui a l’air complètement fou que je ne comprends encore pas. Il va faire chaud. Très chaud. On y va. Tu viens.

– Chablis Winston