Ça s’active à la Ferronnerie. Depuis lundi, les bénévoles de l’asso De Bas Étages clouent, vissent, poncent et scotchent à tout va pour préparer la troisième édition du Traquenard, festival urbain original. Jusqu’à dimanche, l’association organise une série de concerts et d’événements majoritairement gratuits aux quatre coins de la ville : 20 concerts dans 7 lieux différents, une disco-soupe, un tremplin musical et un vide-vinyles, bref de quoi t’occuper toute la semaine.
À J-1, la Ferronnerie était déjà méconnaissable. Depuis lundi, les bénévoles de l’équipe déco De Bas Étages s’activent à la préparation du Traquenard, dont une bonne partie des réjouissances aura lieu ici. L’objectif semble être de coller un AVC à un écureuil empaillé : papier peint à motifs floraux, vieux meubles de mémé, abat-jour rétro ; le souci du détail va même jusque dans la customisation du plumeau à chiottes. La Ferro se fait relooker par Emmaüs, ça ressemble à une vanne, mais pour le coup, c’est un fait. « Ici ça sera le QG du festival et l’idée, c’est de récréer un salon des années cinquantes. En plus, tout est à vendre : salle de concert et dépôt-vente en même temps, glisse Elsa Moreau, chargée de développement de l’association. Par rapport à l’année dernière, on a beaucoup plus de groupes, de logistique et, pour la première fois, on organise une soirée payante, samedi soir au Kilkenny, avec 4 groupes. »
Ça commence mercredi
L’un des temps forts du festival, presque sa marque de fabrique, sera à n’en pas douter la tournée bistrophonique du 12 mars. « L’an dernier, nous avons eu énormément de monde, se souvient Elsa, la rue Jeannin était complètement bloquée. Du coup, samedi on a un peu révisé la copie, on fait les concerts un peu plus tôt, de 15h à 19h, pour mettre plus en avant l’artistique que le marathon musical. » Pour ceux que la bière finit par lasser, signalons aussi cette disco-soupe dimanche 13 mars de 10h à 17h, orgie bouillante de légumes récupérés sur le marché, que chacun peut venir éplucher en écoutant le ukulélé club de Dijon. Expérience plutôt extrême pour un dimanche !
– Édouard Roussel
Photos : E.R.
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