La vie, c’est dangereux. Mais pas encore assez pour certains. Des fondus de la pédale du monde entier se donnaient rendez-vous à Dijon le week-end des 16 et 17 juillet pour le National Moutard Crit’, une course folle de vélos à pignon fixe, sans vitesses et sans freins. Et dans les virages et les descentes, c’est la loterie.
Avant la course de samedi vers les Marcs d’Or, les mecs se chauffent. Comme ce gars en lycra rose qui a apporté du matos de pro. Ça sert à rien, il a pas gagné.
Cette épreuve en côte est « unique au monde » selon Maxime Poisson, un des organisateurs de la compét’. Vous êtes à contre-sens les gars.
Le coffre de cette bagnole est blindé de packs de bière. Ça explique la motiv’ des gars derrière.
Franchement, ça sert à quoi d’avoir une selle si personne s’assoit dessus ?
Dimanche c’est soleil de plomb à Quétigny. Avec des soldes chez les Meubles Rigaud ! 50%, c’est une aubaine.
C’est quel département le 97 ?
Sponso par Sub’, ambiance rallye.
Les moissons à Quétigny. La paille sert à amortir si un mec foire son virage. On a attendu pour voir ça mais les gars étaient plutôt bons. Tant pis.
La course est finie pour ce gars, trop lent, on lui demande gentiment de dégager la piste pour laisser la place aux meilleurs. Méritocratie. Et sinon, est-ce qu’il y a des freins sur cette Subaru ?
L’Américain David Santos défonce tout le monde avec une minute d’avance dans la gueule du peloton. Make America Great Again!
Ils sont quinze à finir la course. Le mec au drapeau, c’est Maxime Poisson, le boss du National Moutarde Crit. Beau boulot mec, à l’année prochaine.
– Loïc Baruteu, avec Chablis Winston
Photos : L.B.