Dans la vie, il faut faire des choix. La rédac de Sparse les fait : Petit top 5 pas forcément dans l’ordre de cette belle édition du Festival GéNéRiQ. Le plein dans toutes les salles, du soleil, des belles découvertes, et des yeux pochés comme des œufs en meurettes par des nuits de lives et de pintes. On aurait aussi pu parler de Kite Base, An Pierlé, King Mud, Warhaus…
ALEX-CAMERON-0001-710x355ALEX CAMERON – Dimanche 19 février – Le Consortium
Alex Cameron a tout simplement illuminé le dimanche soir, en ouverture de la soirée de clôture du festival dans un Consortium complet de chez complet. L’Australien aux cheveux longs a captivé la scène avec son groove minimaliste et ses chansons aussi vicieuses que son petit regard (qui fait un peu flipper, il faut le dire). Bonus fraîcheur : son pote le saxophoniste qui ne bouge pas. Et sa story sur instagram dans les rayons de Monop’ le lendemain.

 

SHAME – Vendredi 17 février – Le Consortium
Vendredi soir dernier, GéNéRiQ Festival, toutes les astres étaient alignés vers la perfide Albion. HMLTD aproposé sa vision à la moulinette de la musique des quarante dernières années à consommer, bien sûr, avec de la sauce Worcestershire. Tandis que du côté de Shame, la recette du pudding anglais, est maîtrisée, voire sublimée. On navigue entre le côté bitter du post-punk, la douceur pop, et l’ébriété pub-rock. Si un bon concert anglais se mesure en hectolitre de sueur, c’était un « hell of a show » !

 

PATTI SMITH – Mardi 14 février – Chapelle de Ronchamp (ouais, nous, on avait des places)
Est-ce raisonnable de programmer une dame de 70 ans dans un festival qui a pour objet de dénicher les talents de demain ? Non. Mais en fait si. Sa voix, son charisme, un concert intimiste dans un lieu dingue, soigneusement choisi. Et un instant de grâce, la reprise d’un titre de Prince « When doves cry ». Légendaire et incontournable. Patti Smith, reine de GéNéRiQ 2017.

 

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ROMÉO ELVIS – Jeudi 16 février – Péniche Cancale
Comment vous décrire l’ambiance dans la Cancale le soir du seul concert hip-hop du festival au milieu de cette programmation « musique de blanc »… Une boucherie ? Un pugilat ? Une mêlée géante d’1h de temps ? Le petit belge sans prétention et ses potes ont failli couler la cancale. Hip-hop fête, drôle, malin… des beats lourds, un lieu propice à la communion entre les artistes et le public. Le feu.

 

PARADIS – Dimanche 19 février – Le Consortium
J’ai assez craché sur le style 80’s du groupe et son côté putassier pour ne pas reconnaître que franchement, c’était bien. Pop synthétique dégoulinante sur électro/disco qui faisait monter la sauce quand il le fallait. Plein de kids pour ambiancer dans la salle. Ils m’ont fait dodeliner en fond de salle, peinard, alors même qu’on était dimanche, dernier jour du festival, et que j’étais à 2 doigts d’aller me coucher avant le début du concert. Par contre la voix fluette monocorde du chanteur, ça va pas… fouts-y des choristes. Sérieux.

 

– Sparse Club
Photos : Alexis Doré, Vincent Arbelet, Édouard Roussel