Le Sirk est là, jusqu’au 21 avril, à Dijon. Le collectif Risk a lancé sur orbite la 2ème édition du festival dédié aux musiques électroniques au Cellier de Clairvaux ce mardi soir dans une ambiance à la fois festive et bon enfant. Une soirée gratos avec un horaire « afterwork ». Aux platines, un DJ guest allemand de prestige et des piliers locaux. Ambiance et affluence au top. On a profité de l’occasion pour en savoir plus sur cet évènement en passe de devenir un incontournable à Dijon.
Rainer Trüby, DJ allemand adepte d’électro-jazz et de groove, accompagné des Dijonnais Alcor, Maze Go Groove et Pierre Kaspar (Pop Corn Party) se sont succédés aux platines pour des sets plutôt house. Côté public, les jeunes et vieux loups adeptes de musiques électroniques n’ont pas boudé l’événement. L’édition 2017 du Sirk s’annonce d’excellente facture. Lors de cette soirée de lancement, on a intercepté Konik et P’tit Luc,du collectif Risk pour en savoir un peu plus.
Pierre Kaspar, de Pop Corn Party
Quelles sont les nouveautés de cette 2ème édition ?
On a décidé de doubler la programmation dans les lieux, on va faire des événements deux jours de suite au même endroit, ça facilite l’orga. Parmi les retours sur le festival l’an passé, on nous a dit que l’espace Jean Bouhey à Longvic était bien mais trop excentré… On a donc mis en place un service de navettes vendredi et samedi avec 150 personnes, en capacité. Ça partira de la place de la République et de place Wilson. On a fait appel à une asso qui a retapé des vieux bus « accordéon » de la STRD. Effet vintage garanti. Le fait d’excentrer les événements est nécessaire car il est aujourd’hui impossible de programmer au-delà de 2 heures 30 du matin à Dijon.
La semaine dernière se tenait le festival Radio Meuh Circus à La Clusaz où jouait Rainer Trüby présent ici ce soir… Vous profitez de leur programmation pour booker certains DJ ?
Radio Meuh, on est en lien avec eux depuis pas mal d’années. On a fait une Pix Mix à La Clusaz il y a deux ans et on fait même une émission de temps en temps… on leur a effectivement demandé s’ils avaient un DJ à nous conseiller pour le booker dans la foulée de leur festival et il nous en on conseillé deux dont Rainer Trüby. Pour nous, c’est important d’avoir des rapports de proximité avec les artistes qu’on programme. Booker un DJ star pour lequel on va faire le taxi entre la gare et son hôtel, on a arrêté de le faire. Rainer Trüby est au contraire intéressé pour venir ici, découvrir la ville et ce qu’on fait. C’est ça qui nous intéresse, tisser des liens…
Konik, du crew Risk
Quelles sont les têtes d’affiche du festival ?
Point G qui est dans le game depuis plus de 15 ans sous divers pseudos, notamment celui de DJ Grégory (16 avril au boulodrome, ndlr). Une machine à tubes. S3A est aussi une tête d’affiche. (8 avril à Longvic, ndlr)
L’idée est toujours de balayer un spectre assez large dans la programmation (house, drum and bass, techno…) ?
Cette année, on n’a volontairement pas étiqueté les soirées. L’année dernière, on s’est rendu compte que les artistes avaient envie parfois de changer de style selon les ambiances, les horaires et les humeurs… Le public pouvait parfois également être déçu si le style annoncé n’était pas strictement respecté. Ce qui est sûr, c’est que dans notre asso, on défend la pluralité de la musique électronique à travers nos différentes activités. On est plutôt adeptes de house et de techno mais quand on entend un bon set de drum and bass ou de hardcore, on apprécie. Si le moment est propice et le public réceptif, c’est parfait.
Pour conclure, un message à faire passer ?
Suce mon beat. Et surtout merci aux bénévoles qui font vivre ce festival.
Propos recueillis par Augustin Francis
Photos : Edouard Roussel