Fin juillet dans la chaleur moite du sud Morvan. De la belle mécanique, des gens classes et stylés, du rock, de la soul. C’est le retour du Rock’a’bylette ! Ce festoche a tout simplement été élu meilleur festival de BFC aux Sparse Awards 2016, c’est te dire si c’est important.
Le Rockabylette, c’est d’abord une ambiance. Un festival gentiment vintage dans la petite ville de Luzy, qui reste bloquée dans les 50’s/60’s essentiellement le temps d’un week-end. Les filles ont de beaux chignons et des robes à pois très classes, les mecs ont de belles moustaches, des gapettes et des bretelles. Sapés comme jamais. Les gens jouent le jeu, dansent sur des vieux sons et peuvent se retrouver le soir Chez Nino, un rade estampillé 60’s avec des flippers et des tables en formica.
Nouveauté cette année, un chapiteau sera monté sur le champ de foire avec des apéros vintage, des initiations à la danse, des concerts gratos. Le Rockabylette, c’est de la méca. S’y retrouvent les fans de Solex, de mob, de vieilles caisses en tous genres qui paradent dans la ville.
Le Rockabylette, c’est du bon son sur scène aussi. Surtout rock & roll, le festival s’ouvre cette année au funk le vendredi (soirée « Funk’a’bylette »). Des concerts le soir dans l’ambiance chiadée de l’ancienne école de la ville.
Le Rockabylette, c’est une bonne partie de la prog’ gratos et des animations bien déglinguées :
le marché vintage, l’espace retrogaming, les courses de garçons de café ou de brouettes, la parade des mobs, le concours de dextérité en 2 roues, celui de lancer de pantoufles, des spectacles de rue, et une tombola époustouflante, avec une Renault 5 GTL, un Solex 380 et une mob Peugeot 102 à gagner. Une R5, nom de Dieu ! Pour aller faire des burn sur le parking du Suma !
C’est drôle, c’est bon, c’est pas reuch. C’est 3 jours de teuf hors du temps. Tu y vas.
Nous on y sera tout le week-end, le Sparse Club fout du son le dimanche sous le chapiteau. À la cool… c’est bath, voire giga.
Chablis Winston
Photos : Edouard Roussel