11ème édition du festival qui occupe les villes du coin. Co-organisé par ce qui se fait de mieux en zik dans 5 cités du Eastside français.

On répète : La Vapeur (toute neuve) à Dijon, La Rodia à Besac, le Moloco à Audincourt, la Poudrière à Belfort et le Noumatrouff à Mulhouse, le tout, chapeauté par les Eurocks de Belfort. C’est le Festival BFC par excellence. Même si au lieu de prendre Nevers, Châlon ou Dole, ils ont pris Mulhouse… C’est un choix… Le festival existait avant la grande région (sur l’axe Rhin-Rhône). On va dans le bon sens… Bref.

L’intérêt du festival, en dehors de sa prog léchée dont je vais te parler dans quelques lignes, c’est les lieux choisis. Des lieux en pleine ville qui ne sont pas forcément conçus pour recevoir du spectacle. Un temple à Mulhouse, une imprimerie à Besac, un musée à Belfort, un stade à Sochaux, un hôtel particulier à Dijon… Le principe c’est de se balader in town, de découvrir des groupes et des lieux.

On aime quand les gars font autre chose que de poser des barrières, des scènes et de bourrer des gens au milieu. C’est pour ça qu’on kiffe Generiq.

Côté zik ? Des reusta, des groupes qui montent, et des newbies : 

  • Tricky ! Putain de légende. Modeselektor ! Vain dieu, The Herbaliser ! En DJ set, ok, mais je suis fan. Du lourd. Ça c’est pour ceux qui veulent écouter des trucs qu’ils connaissent. Y’en a.

 

 

  • Du côté des révélations dont on vous parle sur Sparse depuis quelques mois : Polo & Pan, Lysistrata, cette saleté de Biffty, L’Impératrice… Rien que ça.

 

 

  • Pour les découvertes, c’est la spécialité de Génériq ! Laisse-moi te guider : Altin Gun, des Hollandais qui font revivre le son turc des 70’s. Pop groove à souhait, à ne pas rater. Snapped Ankles. Fringués en arbres sur scène. Ouais, en arbre. Le 77, des petits belges qui rappent. En ce moment, c’est valeur sûre. Malik Djoudi et sa synth-pop soyeuse…

 

 

Allez, on va pas te faire l’entièreté de la prog mais c’est terriblement excitant. Nathan Fake, Wire, Matias Aguayo, etc… OMG (ça veut dire « oh my god », c’est de l’anglais). Electro/pop/rock/hip hop… Même un peu de groove !!! Hallucinant. Depuis le temps, je croyais que c’était interdit dans Generiq… Pour ce qui est de qui joue où, on ne te dit rien. Certains jouent dans toutes les villes, d’autres dans une seule. Ça t’obligera à bouger ton cul ailleurs. Si tu veux le savoir, va sur : generiq-festival.comEt pense à prendre un pass, il est tellement peu cher que je vais peut-être le prendre moi-même, alors que je pourrais y aller avec une accred’ comme un pourri des médias. En plus, la moitié des lives est gratuite.

On en fait des festoch musicaux dans l’année, mais celui là, c’est un de nos préférés. Bisous, rdv le 7 fevrier.

 

  • Chablis Winston.

Photos de une : Monsieur Choubi pour Génériq.