On aime bien se souvenir de quand on était un enfant et qu’on jouait toute la journée. Maintenant, tu as grandi, mais faut pas avoir le cafard. Tu as une opportunité pour redevenir un gamin ! Voici la 18e édition d’À pas contés, le festival international jeune et tous publics, du 2 au 16 février à Dijon. Beaucoup d’activités et de spectacles pour les plus petits et ceux qui les accompagnent.

À pas contés est destiné aux enfants et à leurs familles. Le programme est pensé pour amuser tout le monde : du théâtre, de la musique, de la danse, du cirque, des jeux d’adresse… Le festival est devenu un gros événement international. Cette année, certaines compagnies viennent notamment de la Catalogne, du Canada ou d’Australie.

Au début du festival, on a testé la construction de château. Pas un château médiéval. Un château de sable ? Non plus. On parle de la tour humaine que les Catalans appellent « castell » (château, en catalan). Tu as dû voir ça à la télé, peut-être. Ils se rejoignent sur la place et ils commencent à bâtir une tour en montant les uns sur les autres. Si tu ne sais pas encore de quoi on parle, regarde la vidéo.

Tu es épaté ? Ne t’inquiète pas. On n’a pas fait exactement ça. On est allé à la salle Devosge pour découvrir Xics del Xurrac, la collection de jeux en bois qui s’inspire des « castells ».

Chaque jeu travaille une des aptitudes « castelleres » : l’énergie, l’équilibre, la prudence ou, surtout, la confiance en l’autre.

Tout le monde pouvait jouer. Ton fils. Ta fille. Toi. Même ta belle-mère. Le principe des jeux était d’empiler des blocs ou de suivre un parcours avec une boule. Simple. Les enfants étaient émerveillés. Mais les jeux n’étaient pas aussi faciles qu’ils en avaient l’air. Peu importait qu’on ne connaisse ou non la culture des « castells ». Il y avait des animateurs qui te l’expliquaient. Pratique.

Tombs Creatius est la compagnie catalane qui a créé cette activité. Ils organisent des installations ludiques dans la rue. Toni Tomàs, le fondateur, a toujours pensé que la compagnie travaille comme une « colla castellera », le groupe de gens qui font les « castells » : ils transforment la vie d’une place en réunissant beaucoup de gens un matin et, après, tout disparaît. La place est de nouveau vide.

Pendant une année, Toni a observé une « colla », en recherchant des mouvements intéressants pour convertir les « castells » en jeu. Chaque jeu travaille une des aptitudes « castelleres » : l’énergie, l’équilibre, la prudence ou, surtout, la confiance en l’autre.

Allez ! Tu as encore presque une semaine pour te plonger dans le monde des enfants et regarder des pièces de théâtre, de marionnettes ou de danse. Et qui sait si, après Xics del Xurrac, il y aura une « colla castellera » qui fera des « castells » sur la place de la Libération de Dijon. Mais des vrais « castells ». Pas en bois. On lance l’idée…

Pour découvrir le programme complet d’À pas contés, clique ici.

  • Judith Sal

Photos : Judith Sal