L’École Nationale Supérieur d’Art de Dijon ouvre ses portes le vendredi 2 et le samedi 3 mars.

Ce week-end, on rentre à l’ENSA comme dans un moulin. Tu peux oublier le typique parcours à travers les installations en écoutant un discours poussiéreux. Ce n’est pas le style. L’école organise deux journées pleines d’événements de toutes natures : photographie, musique, tournage vidéo… Le but ? Te plonger dans la vie d’artiste.

Le programme n’est pas le même vendredi 2 et samedi 3 mars, mais quelques activités sont en continu. Tu peux visiter librement l’école et ses ateliers pendant les deux jours. C’est curieux de voir où les élèves travaillent la sérigraphie, la peinture ou le son. Un stand d’information est à ta disposition si tu veux avoir plus de détails au sujet des inscriptions ou du concours. 

L’artiste aux multiples casquettes Jocelyn Cottencin et un groupe d’étudiants de l’école présentent la performance chorégraphique « Monumental ». Il y a des séances dispersées sur les deux jours, alors vérifie les horaires pour ne pas la rater. Pour les fans de musique qui grattent, vous pouvez tous sortir vos agendas.  Andréa Spartà & Maquerelle joueront vendredi à 19 h. Ce sera un beau bordel (vous l’avez ?). Ce duo dijonnais se définit comme une micro orchestre de musique crad-itionnelle.

En compagnie de Nicolas Thirion, directeur artistique de Why Note, les étudiants de l’Atelier de Recherche et de Création « Art du Son » ont monté un concert de musique expérimentale : ce sera samedi à 15h. Samedi, les étudiants de 1re et 2è année montrent leurs meilleurs projets. Bravo à ces artistes. Retiens bien leurs noms, ils sont le futur. Jette un coup d’œil au programme parce qu’il y a des pièces très intéressantes. On t’en présente quelques-unes :

Ferdinand Vayssié a créé une performance qui caricature l’action des autorités tchétchènes à l’encontre de la communauté LGBTQ. Le gouvernement les poursuit et les torture. Moyennant un lip sync de l’hymne de la Tchétchénie, « Le chant du Chatlak », l’étudiant proteste contre ce fait, tristement d’actualité.

« Cicatrisation » est une séance de prises de vue photographiques où Mathilde Verguet analyse les cicatrices du corps humain. L’artiste interagit avec le public et prend en photos ses blessures physiques (voire mentales) qui sont en train de cicatriser. Si tu en as une, montre-la !

Matthieu Bonnard organise un atelier ludique de partage appelé « l’Atelier Rachel ». Il propose le thème de la mémoire familiale et la sélection naturelle comme point de départ. Toutes les idées aboutiront à l’écriture d’un texte sur le modèle d’un cadavre exquis. 

Pour ce qui est de l’ISBA de Besançon, les portes ouvertes sont déjà passées. L’école de Dijon et celle de Besançon n’ont pas l’air de rouler ensemble… Pas encore.

  • Judith Sal.

Photos : Aurélie Gonet

Pour connaître le programme complet des journées de portes ouvertes de l’ENSA, clique ici.