Pour Dijon, le jury a déjà choisi. Rasperry Lips, ZULU et Hide ‘N’ Seek sont les trois groupes sélectionnés pour la finale régionale du tremplin Musiques de R.U. le 8 mars à la Ferronnerie. Cette année il y a une nouveauté : l’événement sera dans le cadre de la Z.E.D., le festival musical de De Bas Étages qui fera un tabac !

“Valoriser le talent des étudiants”. Il y a onze ans, le CROUS de Bordeaux a eu l’idée de créer des tremplins artistiques pour donner aux étudiants la chance de montrer leurs capacités. Dans le cas de la musique, les autres CROUS se joignent à l’initiative et organisent leur tremplin régional, d’où sort un lauréat. Les différents vainqueurs se retrouveront à la finale nationale, célébrée à Bordeaux en mai. 

La Ferronnerie de Dijon accueillera la finale régionale du tremplin Musiques de R.U. le jeudi 8 mars. Cette édition aura lieu dans le cadre de la Z.E.D., le nouveau festival de De Bas Étages en partenariat avec la STA, le CROUS de Dijon et les étudiants de l’ESM (l’Ecole Supérieure de Musique) et de l’ENSA (l’Ecole Nationale Supérieure d’Art) qui s’occupe de la scénographie. Ce lieu de Dijon recevra des artistes locaux et émergents chaque soirée du 7 au 10 mars. Le prix est libre. Notre conseil : viens tôt ou ce sera bondé. Le programme est ici

Frédéric Sonnet travaille au Théâtre Mansart, le lieu culturel du CROUS de Dijon. Il accompagne les étudiants de l’université de Bourgogne lors du développement de leurs projets artistiques. Assis sur les fauteuils du théâtre, il nous raconte tous les détails de l’action.

Dans le jury, il y a les salles de La Vapeur et de la Péniche Cancale, Radio Campus et les magazines Magma et Sparse (hey, c’est nous). La liste est tournante. Elle changera à l’avenir peut-être. Ou pas. Il faut que tous les membres travaillent autour de la musique et qu’ils puissent promouvoir les groupes à la scène musicale locale. 

Crédit : Pierre Mériau.

Chaque année, il y a entre dix et quinze maquettes reçues par l’organisation. Pour l’édition 2018, l’électro-pop a été le genre le plus représenté. Les années précédentes, c’était plutôt pop et rock. C’est cyclique. C’est la mode. Et le hip-hop ? Cette année rien… La participation au concours est facile. L’unique condition pour postuler : la moitié du groupe doit être constituée par des étudiants.

Raspberry Lips, ZULU et Hide ‘N’ Seek joueront pour la finale régionale. Mais seulement un d’eux pourra se battre pour aller à Bordeaux. C’est pareil qu’à l’Eurovision. Mais il n’y a pas de votes du public ici. Le jury prend la décision. Dommage ! On voulait écouter « 12 points pour Dijon » pendant toute la nuit. En plus d’aller à la finale nationale, le prix pour le premier de la finale régionale consiste à travailler avec des professionnels pendant une année pour améliorer la mise en scène et apprendre à se faire connaître. Ce sera une décision difficile. Il y a déjà des paris sur Betclic. On te les présente :

Le look barbu de Raspberry Lips ne va pas très bien avec son nom : lèvres de framboise. Un curieux mélange de chansons de rock alternatif de qualité. Les membres de ZULU sont des mecs aux multiples facettes. Le reggae. Le rap. La pop. Le funk. Cependant, ils ont construit leur propre style fondé sur le rock pour faire des hybridations avec les autres genres. Hide ‘N’ Seek est un groupe qui combine la pop avec le rock et le funk. Il a été un des finalistes au tremplin Dijon Live 2018 (l’autre tremplin universitaire qui s’est déroulé le 1er mars) parmi une vingtaine de participants.

Grâce au tremplin, il y a des groupes qui ont bien marché après. On est sûrs que tu te souviens du groupe d’indie rock Fenc/s. C’est dommage qu’ils n’aient pas gagné la finale nationale en 2014. Aujourd’hui, ils tournent bien et viennent de sortir un EP. Bravo. Provenant de Caen, Concrete Knives a cassé la barraque à Bordeaux en 2009. Depuis, ça roule pour eux. Ils ont d’ailleurs joué lors du Festival GéNériQ en février dernier. Nazca reste le seul groupe de la région BFC à avoir gagné à Bordeaux en 2012. 

 Pour lire les bases du tremplin Musiques de Rue, ça se passe sur ce lien

 

  • Judith Sal.

Photo Une : Geoffrey Froment.