On remarque une recrudescence manifeste des violences sur les terrains de foot. Ce week-end, c’est 2 gars de l’AJA qui ont fait très fort… C’est beau, le sport.

Un débordement de terrain à Lille, le président du PAOK Salonique prêt à dégainer son flingue à la fin d’un match, une belle échauffourée à la fin de Marseille-Lyon dimanche soir avec le poto Adil Rami en chef de gang… Le monde du foot fait sa crise d’ado. C’était sans compter sur Michaël Barreto et Pierre-Yves Polomat, joueurs et coéquipiers à l’AJA, qui se sont mis tous les deux sur la gueule, en plein match face au Quevilly-Rouen Métropole. Tout simplement. Les mecs les plus malins du monde ne viennent pas forcément de l’Yonne, on le savait. Résultat des courses : les deux joueurs se prennent un carton rouge chacun, l’AJA a fini à 9 contre 11 et perd le match 4-1. Pas vraiment la soirée de rêve.

 

 

Un cas de figure particulier, mais pas si rare non plus. À la Coupe du Monde 2014, Benoît Assou-Ekoto et Benjamin Moukandjo, 2 joueurs du Cameroun, s’étaient aussi échangés des amabilités de ce genre. Bon, par contre, Micka la bagarre et Pierre-Yves la castagne risquent très gros. Ils sont mis à pied temporairement et voient leur contrat et leur salaire suspendus. Dans son dernier communiqué, le club informe que les deux joueurs “sont convoqués dans le respect du code du travail et de la charte du football professionnel, mardi prochain pour un entretien préalable à d’éventuelles sanctions, pouvant aller jusqu’à la rupture définitive du contrat de travail”. Le verdict tombera mardi prochain. Faites l’amour, pas la guerre.

 

  • Mhedi Merini. 

Photo de une : Capture d’écran Beinsport.fr.