Un soir, David et Claire découvrent dans leur jardin une femme apeurée, égarée, agressive. David tente de la contenir mais elle le mord. Soudain, un homme qui dit être son père surgit et l’emmène. L’intrusion de cette mystérieuse femme dans leur vie trouble leurs nuits, obsède David jusqu’à la folie. Quelle est cette créature sauvage qui vient les hanter ? Est-elle réelle ou la projection de leur inconscient ? Allégorie du cannibalisme amoureux et de la dévoration, la femme lycanthrope est un mythe fantastique. L’auteur-metteur en scène et scénographe Marc Lainé revisite par le théâtre les genres de la culture populaire. S’il transposait le road-movie dans sa précédente pièce Vanishing Point, il se tourne ici vers le cinéma d’horreur et la figure du loup-garou. Il entrelace à l’écriture théâtrale, la musique live, la fabrication de l’image cinématographique à vue et sa projection en direct. Après avoir œuvré avec Bertrand Belin et Moriarty, il invite Superpoze – prince de la nouvelle scène électro française – à  composer en direct la bande originale. Sur la scène transformée en plateau de tournage, s’imbriquent le familier et le fantasmatique. L’artisanat théâtral, en montrant le maquillage et les trucages, révèle la fabrique du mythe, la symbolique psychique et politique de la métamorphose humaine en animal cruel. Avec humour et épouvante, la pièce hybride est un conte pop sur « le désir le plus destructeur et ses formes les plus monstrueuses. »

Pour participer au tirage au sort, il te suffit de laisser un commentaire sous l’article. Le gagnant sera contacté par mail la veille de la pièce, au matin. Et pense à regarder tes indésirables/spams au cas où. 

Hunter : 

  • Au Parvis-Saint-Jean (Dijon)
  • Jeudi 5 avril à 20h

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Photo Une : Simon Gosselin.