Oui, Belfort, c’est les Eurockéennes… On sait. Mais les Eurocks, est-ce que c’est gratos en plein centre ville ? Non. Le FIMU, si. Et ça c’est un argument massue. Et ça fait 32 ans que ça dure.

C’est la 32e édition de cet énorme festival. 117 000 personnes dans les rues de la ville au Lion pendant 3 jours, pour 200 concerts sur 20 scènes… Dans tous les sens : pop, rock, folk, latin, musique classique… Y’a de tout, partout dans la ville, gratos… Une boucherie.
FIMU ? Pour Festival International des Musiques Universitaires. Le côté international, on l’a. Les artistes viennent du monde entier. Je peux faire la liste mais y’a pas la place, mais 40 pays sont représentés. Pour le côté universitaire… Bon, normalement il doit y avoir des étudiants dans les groupes. On va dire que c’est vrai, que Joey le Soldat, le rappeur burkinabé, a repris une licence en LEA par exemple. Par contre, les étudiants belfortains participent activement à l’organisation du festival, lancé par la ville de Belfort. Cette année, l’instrument mis en avant plus que les autres, c’est le violon. Didier Lockwood devait être le parrain de cette 32e édition mais il nous a quitté il y a peu… Le festival lui rendra hommage bien sûr.

Le jeudi, on commence par le hors piste, une virée en ville dans des endroits inhabituels pour le festival, s’il en restait encore. Vendredi-samedi, c’est le gros morceau. Y’a aussi des concerts pour les enfants, des concerts dans les quartiers, dans les musées… Le festival complet, oeuf-jambon-fromage.

  • Chablis Winston.

Photo Une : Olivier Tisserand.