Damien Saez, le plus connu des chanteurs « dijonnais » pré-Yves Jamait, a encore craqué.
Si vous avez moins de 50 ans et que je vous dis « Jeune et con », sauf exception il y a de fortes chances que vous sachiez de quoi (ou de qui) je veux parler. Saez, le soi-disant « écorché vif de la chanson française », qui depuis 20 ans tient le discours d’un gamin de 15 ans qui découvre le capitalisme. Eh ben Damien a encore pété un câble avec la promo de ses prochains albums.
J’te la fais courte : en septembre 2018, il annonce deux albums, « #Humanité » et « A Dieu » prévu respectivement pour les 23 novembre 2018 et 1er février 2019. Seulement, l’éternel rebelle a merdé dans les grandes largeurs sa promo. Celui qui déteste les réseaux sociaux a publié sur son compte Facebook un message qui pue un peu le chantage aux fans.
Forcément, le bad buzz a suivi et au lieu du million escompté, le nombre de likes a péniblement atteint 1700. Autant dire que c’est un score complètement nul. Stratégie ou pas, le fait est qu’on parle de lui, mais ça fait plus de peine qu’autre chose. À force de chanter le malaise adolescent, il est lui-même devenu ce malaise, a réussi à incarner cette aigreur pour le meilleur et surtout le pire.
Vieux, ça arrive à tout le monde de rester bloqué sur une ex, moi le premier, sauf que pour toi elle s’appelle « succès ». T’as eu ta période, ça roulait tranquille, mais un beau jour elle est partie sans crier gare et depuis bientôt 15 ans, tu restes fixé là-dessus comme un footix sur la victoire de l’OM en 93 ! Ressaisis-toi mec, j’sais pas, va aider des gamins en MJC, ou traverse la rue pour trouver un taf !
- Cyrille Pichenot