Novosonic est la forme aboutie ascendant cool entre le festival et le tremplin, à la croisée entre la détection et l’accompagnement de jeunes talents. L’oeil du Novosonic cherche dans la BFC les nouveautés les plus sucrées pour les installer, aux rentrées de septembre, sur le campus dijonnais de l’université de Bourgogne. Rendez-vous pris, mercredi 18 et jeudi 19 septembre, et c’est toujours gratuit.
Bon son, vacarme et notes justes, la gratuité reste au centre du projet en cette 16ème édition avec la volonté affirmée de recentrer encore la programmation sur la découverte et la curiosité.
Cédric Mousselle, directeur de l’atheneum et programmateur du festival Novosonic, se veut défricheur : « On est avec des groupes pour la plupart amateurs, l’idée c’est de les découvrir, de les aider, de les propulser. On est dans l’accompagnement »
Après 16 éditions, et des différences notables d’une année à l’autre, conséquences des coupes dans les enveloppes attribuées par la fac, l’envie est toujours là. « Mon ambition, c’est que Novosonic soit le spot pour que la scène BFC joue et se rencontre », assure-t-il.
Il lance le rendez-vous pour cette nouvelle édition : “Avec les Campus Days (le rendez-vous de bienvenue de l’université de Bourgogne, ndlr), on est dans une dynamique sur le campus, des gens voient les groupes, notamment la soirée du jeudi.”
Novosonic a beaucoup muté, passant du festival pur aux dates par villes de BFC, depuis 2004, mais peu importe la forme, des groupes viennent se tester et tâter de l’étudiant-pas-en-train-de-surligner-des-cours sur le campus.
Un prix récompensera pour la troisième année un vainqueur qui sera accompagné en 2020 avec des sessions de résidence. Pour rappel, c’est Komorebi et Mauve Célestine qui avaient gagné les deux premières fois.
Novosonic, c’est ce mercredi soir, 20h30 à l’atheneum, et le lendemain, même lieu, à 18h30 pour la grosse soirée en co-organisée avec Radio Campus. Toute la programmation peut se découvrir ici.
Ceux qui ne viennent pas auront difficilement plus de 5 de moyenne dans les matières qui concernent la curiosité, sauf mot d’excuse signé, ceux qui viennent auront une bonne raison de sécher les cours ou le travail le vendredi.
- Arthur Guillaumot / Photo de une : Vincent Arbelet