Le festival Interactions revient plus de 3 ans après sa première édition à la Ferronnerie. Cette fois-ci, l’équipe de CHKT a vu les choses en plus grand, et investit le Cellier de Clairvaux entre le 1er et le 5 octobre, pour 5 journées 5 ambiances.

À Dijon, impossible de passer à côté des affiches pour Interactions. Un bras de fer violet/rouge qui annonce la couleur : dessin, photo, graff, concerts, dj set. Voilà le programme du festival évolutif. Tout un programme.

On part à la rencontre de Franck, de l’asso CHKT, pour en savoir plus. « Interactions, c’est venu 6 mois après la création de l’asso, on n’était pas structurés, mais ce mot a du sens ». Il renchérit : « On voulait réunir un peu les acteurs de la vie culturelle dijonnaise et en même temps interagir avec le public, tout le monde échange. C’est un grand mot mais le mot d’ordre c’est pluridisciplinarité. »

Franck se réfère à la première édition, marquée par les échanges, d’où cette volonté de commencer tôt, dès 14h, pour que les gens se rencontrent pendant qu’il fait jour avant de faire la fête la nuit venue.

On ne peut pas s’empêcher de lui demander pourquoi cette deuxième édition arrive « seulement » en 2019. « Beaucoup de temps est passé depuis la première édition, CHKT existe, s’est structurée au rythme d’une asso, mais les gens nous parlaient beaucoup d’Interactions, on a eu envie de faire une deuxième édition, mais on voulait la faire bien. On a travaillé avec la mairie pour faire les choses en grand. »

CHKT, ou Chouket, c’est une bande d’amis, après tout. « Il y a parfois une part de défi, organiser une soirée, structurer l’asso, un festival, on est entre nous et on avance ensemble« . Franck est content, les installations sont belles et en place, toutes assos partenaires sont là : Risk, avec qui ils ont beaucoup travaillé, Typon Patate (sérigraphie), le Terium (association de dessin). Des anciens, des nouveaux, parce que la scène artistique dijonnaise se renouvelle. Le stress monte, il imagine un événement réussi avec « à la fois des gens qui se poussent pour rentrer et un bon retour du public et de la mairie, pour faire encore plus grand la prochaine fois.« 

480 entrées pour la première soirée estampillée « afro latino vibes », le public est bien au rendez-vous ce mardi 1er octobre. Un public jeune, qui vient tester sa capacité à se lever tôt le mercredi matin. D’ailleurs le festival est ouvert à tous les âges, avec un atelier pour les enfants le mercredi après-midi, un atelier de sérigraphie avec Typon Patate le jeudi, ou l’écoute des archives sonores de Radio Campus le samedi. Bref, encore 4 jours d’interactions à venir.

  • Arthur Guillaumot / Photos : Robin Soulisse