L’Impetus, le festival des cultures et des musiques divergentes, se réinvente en plein Automne. Porté par Le Moloco, La Poudrière et le conservatoire de Belfort, il revient au fondamentaux, pour une 10ème édition, gratuite partout, divergente tout le temps.

Où étiez-vous quand vous avez eu 10 ans ? L’Impetus lui, sera au Moloco ce soir, 14 novembre, à La Poudrière demain, et au conservatoire de Belfort samedi soir. 3 soirs, 2 villes. C’est condensé, c’est chargé, c’est fort. « L’idée de cette formule réinventée, c’était de revenir aux fondamentaux. » livre Pauline Pobès qui gère la communication du festival.

2 premières soirées de sport hardcore à faire transpirer du sable sous le signe de la violence et du raffinement. Ce soir, Karras se chargent d’ouvrir le bal au Moloco, entre comebak après 20 ans avec Aleister et renouveau avec Assigned Fate. Demain, La Poudrière se la jouera Dopethrone et The secret entre hardcore et black métal, avec en bonus avec les voisins mulhousiens de Sacrfizier, bouillants.

Si vous ne savez pas ce que c’est une nuit divergente, ou un hacking artistique, vous aurez bien eu besoin de deux soirées d’échauffement avant d’arriver au conservatoire Henri Dutilleux à Belfort. « C’est une façon de hacker un lieu institutionnel, on va investir les étages avec des ambiances différentes, avec des performances, des installations. L’idée c’est de laisser les visiteurs déambuler. » confie Pauline Pobès.

Une déambulation, et quelle déambulation, on pourra y cueillir 8 concerts, et siroter avec les yeux et les oreilles des installations, des projections, des expositions. « Cette soirée s’adresse à la curiosité de tout le monde, c’est une façon d’aller vers un autre public, pour nous, et pour ce public de découvrir ce lieu autrement. » explique Pauline. Le lieu sera même ouvert jusqu’à 3h du matin, la nuit au musée mais au conservatoire, en fait.

L’Impetus, c’est les 10 ans et c’est gratuit, c’est curieux et divergent. Pas comme le goûter d’un enfant de 10 ans.

  • Arthur Guillaumot / photo : Christian Ballard