L’année dernière, le festival Image Sonore voyait le jour avec une proposition audacieuse : mêler musique classique et musique électronique. Cette année, avec la Covid, on ne donnait pas cher de la peau du petit nouveau. Et pourtant, il aura bien lieu  !

A priori, les publics de musique de chambre et musique électronique se côtoient assez peu. Généralement, ils ne savent même pas à quoi correspond le style adverse. « La musique de chambre ? Sexual Healing de Marvin Gaye ? » / « La musique électronique ? C’est le truc qui fait « Boum – boum » ? ». Clairement on n’y est pas. Et c’est justement tout là l’intérêt du festival Image Sonore : se rencontrer et découvrir. Par exemple, le même jour, on peut assister à une prestation de la violoncelliste dijonnaise Hermine Horiot et du producteur électro The Electrokit. 

Comme le festival porte bien son nom, Image Sonore c’est aussi des performances visuelles avec du mapping vidéo. Les façades des monuments sont recouvertes de projections vidéo, utilisant les couleurs, les textures pour créer de véritables trompe-l’œil. On écoute et on regarde.

Du 23 au 25 juillet, les concerts s’établiront dans l’Auxois (21), dans des monuments patrimoniaux tels que le MuséoParc Alésia, le château de Bussy-Rabutin et l’Abbaye de Fontenay. Forcément, difficile de passer totalement outre le coronavirus. Les conditions d’accueil ont dû être aménagé et la capacité d’accueil revue à la baisse.

Toute la programmation est à retrouver ici.

  • Matthieu Fort // Photos : Festival Image Sonore