Les après-midi place Granvelle devaient être la rampe de lancement d’un festival organisé à la rentrée de septembre. Le projet est pour le moment repoussé mais ça n’empêche pas de s’échauffer.
Des food-trucks, une buvette et des transats disposés à bonne distance… c’est ce que tu pourras retrouver tous les week-ends après-midi pour les Warm Up place Granvelle à Besançon (25). Tu pourras déguster ta bière artisanale régionale et ton plat du jour dans une ambiance musicale assurée par des DJs ou des musiciens. On ne s’emballe pas non plus, on écoute sagement, faut respecter les consignes sanitaires. L’idée « c’est de faire rentrer un peu de rond mais aussi de redynamiser un peu le centre-ville avec un lieu de vie plutôt chouette, à l’ombre des arbres centenaires » explique Antonin Borie, patron de l’Antonnoir et président du collectif « BBRBU » (Bars Boîtes Restos de Besac Unis). Tout se terminera en début de soirée, vers 19 heures, pour que chacun puisse se diriger vers les bars et restaurants qui ont pu réouvrir.
Initialement, ces festivités devaient précéder un plus gros évènement prévu début septembre (d’où l’appellation Warm Up) : un festival place de la Révolution. L’organisation était assurée par l’association BBRBU, créée pour l’occasion, qui réunit des professionnels de l’hôtellerie-restauration de la Ville. « Quand on a lancé le truc en juin c’était cohérent, rappelle Antonin. Mais là, on ne va pas réunir 2500 personnes sur la place publique alors que les établissements de nuit n’ont toujours pas le droit de faire rentrer des clients chez eux ». L’idée n’est pas abandonnée pour autant. L’évènement devait permettre aux établissements partenaires de renflouer leur trésorerie et il est clair que le besoin est toujours là. Il est même accentué plus le temps passe.
« On se bouge pour faire comprendre aux autorités qu’on est à l’agonie et que ce n’est pas une bonne idée du tout de nous laisser mourir ». D’ailleurs, selon le patron de l’Antonnoir, « on est les seuls à pouvoir encadrer la teuf, à pouvoir mettre en place un cadre Covid ». Reste à voir si le préfet, avec qui il a rendez-vous mercredi, sera sensible aux arguments.
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- Matthieu Fort