Odil et Pertes et fracas organisent un mini-festival les 18 et 19 septembre. (En vrai le titre c’est pour rire, hein. Y’a rien qui va exploser au sens propre… Une explosion de plaisir et de partage au plus.)

Odil, c’est le média d’action de Saône-et-Loire. Au plus près du terrain, de la vie associative et politique, et des luttes qui émaillent ou ont émaillé le sud de la Bourgogne. Ils sont basés à Montceau-les-Mines, ce bassin minier qui a connu des luttes, des mouvement sociaux, et continue à être agité par ces questions.

Ils nous offrent deux jours de débat, de rencontres, de conférences, de sérigraphies, et de concerts. Le tout autour d’un invité paillettes : Yves Meunier. Ok c’est pas paillettes mais le gars est une pointure, historien et écrivain. Il vient du coin et a publié, entre autres, deux deux récits historiques et palpitants sur la « Bande noire » de Montceau-les-Mines et la « Commune » du Creusot, mouvements sociaux sans précédent.

Ça va causer histoire de l’enfer de la mine, paternalisme, luttes sociales, mais aussi d’enjeux plus contemporains comme se demander comment on gère la vie en communauté dans une ville au XXIème siècle. La lutte d’hier et d’aujourd’hui. Chez Odil à Montceau, et aussi au musée de la mine de Blanzy.

Pour l’occas’, Odil s’associe à Pertes et fracas, asso qui organise des concerts dans le coin. Et ils t’ont trouvé un groupe complètement raccord avec le thème du mi-festival : La Fraction, rien de moins. Le mythique groupe punk parisien jouera au bar Le Coquillage de Blanzy, ce qui est fou et très classe en même temps. « Up-tempo, guitares saturées, chants féminins et poings en l’air au programme », nous annoncent-ils. En temps de covid, punk’s still not dead Ça se passe samedi à partir de 18h pour terminer ce Cabaret Dynamite. Y’a une bouffe populaire à prix libre.

  • Chablis Winston