La 21ème édition du Tribu Festival organisé par l’équipe de Zutique aura bien lieu cette année encore. Histoire de bien commencer l’automne à Dijon, viens du 28 septembre jusqu’au 04 octobre au Jardin des Apothicaires « faire la fête » au son des musiques urbaines et du monde. 

Mise à jour – communiqué du festival : « Le Tribu Festival déménagera dans les locaux de La Vapeur vendredi et samedi, nous ouvrions les portes à 19h. Les horaires des concerts sont un peu décalés ». PLUS D’INFOS.

Cette année, l’incontournable Tribu Festival se déroule principalement non pas au Port du canal comme les années précédentes, mais au Jardin des Apothicaires de Dijon pour permettre d’accueillir le public dans le respect des gestes barrières. Si tu ne sais pas où c’est, c’est pas très compliqué, rends toi rue Sainte-Anne entre le musée d’Art Sacré et celui de la Vie Bourguignonne en plein cœur de la ville. C’est là que se trouve la scène principale mais le Tribu s’installe aussi au Cèdre à Chenôve, sur la place centrale de Quetigny ainsi qu’à la salle Mendès France. Et ce n’est qu’hier, aux alentours de 17h, que l’équipe a reçu officiellement l’autorisation de maintenir le festival. C’était chaud !

Von Pourquery (c) Flavien Prioreau

Musique du monde oblige, le festival accueille des artistes venant d’Afrique et d’Amérique latine entre autres. Or cette année c’est COVID, donc l’équipe de Zutique a pris plaisir à te dégotter « des artistes résidents en France, mais qui usent d’une musique d’ailleurs » comme le précise Salomé Joineau, responsable de la communication et des relations publiques de Zutique.

De Damasio à Casey en passant par Papanosh

Ainsi, la prog’ se veut cette année militante et engagée. Pour te donner une idée, l’auteur de science fiction Alain Damasio posera ses textes et sa voix sur la guitare électrique et acoustique de Yan Péchin. La rappeuse Casey te percutera avec son flow dénonciateur, accompagnée de son groupe Ausgang. En lien avec la projection d’hier soir au cinéma l’Eldorado, La Peuge en Mai mettra en lumière les luttes ouvrières de 68 sur du free jazz. Ou encore Papanosh et André Parade te feront redécouvrir les poèmes de Prévert.

Quelles sont tes raisons pour ne pas venir ? La météo ? Une grande tente englobant la scène te protègera de la pluie. Personne pour garder tes gosses ? C’est gratuit pour les moins de 12 ans. Le coronavirus ? Pas de panique, « des sens de circulation limiteront les contacts rapprochés pour accéder aux food-trucks et à la buvette », nous rassure Salomé, le tout avec une déco d’enfer. 

Il y a eu une réelle volonté de la part de Zutique de pouvoir continuer ce que l’association fait le reste de l’année : promouvoir l’art dans les espaces publics. Beaucoup de festivals et de manifestations culturelles ont été supprimés cet été, c’est donc l’occasion de sortir ton plus beau masque pour soutenir le monde culturel et artistique, et passer un très bon moment.

  • Florentine Colliat / Photo de une : Papanosh Minvielle © La Fraternelle

Plus d’informations sur le site du Tribu, bien sûr.