Les activistes du collectif Plantation Rébellion ont récidivé hier soir à Dijon. Objectif : 300 arbres plantés dans 5 lieux (lors d’une opération étendue entre le 31 décembre et le 1er janvier), sans se faire gauler par la maréchaussée. Mais en discutant avec elle.

Plantation Rébellion est un mouvement citoyen engagé clandestinement dans l’afforestation mondiale, des actions non violentes de plantation d’arbres, en faveur du climat de la biodiversité. Le collectif s’était illustré l’été dernier en plantant quelques jeunes pousses autour du lac Kir à Dijon.

Malgré la liberté conditionnelle imposée par le couvre-feu, une bonne dizaine de planteurs masqués s’étaient donnés rendez-vous au lac Kir à 17h le 31 décembre. Bon ok, c’est pas avec un bosquet d’une dizaine d’arbustes que le lac Kir va se transformer en Vouglans, mais faut juste le temps que ça pousse.

Le deuxième spot de la soirée était aux alentours du camping du lac Kir.

Et pour terminer direction un bout de prairie, reléguée en crottoir à chien, au bout de la rue Emile Poillot.

Creuser, planter et pailler… ce sympathique  »commando » de pépiniériste semblait bien rôdé à l’exercice.

L’organisateur avait quand même contacté un avocat au cas où la police décide d’embarquer tout le monde pour finir le réveillon au commissariat. Apparemment la loi n’interdit pas de planter des arbres, mais sanctionne (dans certains cas) de les couper.  

Pas arrestation ce soir, mais deux voisins curieux sont quand même venus voir ce qui ce tramait, ils n’ont pas eu l’air de s’en faire.

Grosse bamboche digne des ewoks aprés la bataille d’Endor pour finir la trilogie, toute la troupe s’est sifflée une petite coupette de champagne au cul du camion.

nb : Les photos ci-dessous ont été réalisés dans deux lieux : rue Emile Poillot et avenue de Stalingrad.

  • Edouard Roussel et Augustin Traquenard