Cette année, Bien Urbain fête ses 10 ans. Du 3 au 20 juin, ce festival d’art, haut en couleur et gratuit, va envahir les rues de Besac et ses arrondissements.
En 10 ans, le festival Bien Urbain à su imposer une vision et un parterre d’artistes de haut vol. Et cette année encore, presque une trentaine d’artistes français et internationaux viennent poser leurs pinceaux du côté de Besançon, Saint Vit et Osselle : « C’est d’abord le travail de l’artiste qui nous intéresse, peu importe d’où il où elle vient. Après c’est vrai que les artistes internationaux apportent quelque chose d’intéressant aussi. Un regard différent sur la ville », explique Chloé Cura, chargée de com’ du festival. Pour information, depuis 10 ans, 350 œuvres ont été exposées dans les rues par 26 nationalités différentes, et il en reste encore 125 visibles en dehors du festival Bien Urbain. Une chose est sûre, chaque année la capitale de BFC embellit ses rues de sculptures, fresques murales… au plus grand bonheur des citadins.
Ouverture au public, démocratisation de l’art
« Ce festival est accessible à tous, il n’y a pas besoin de rentrer dans un musée ou un lieu dédié à cela. C’est directement dans la rue, tout le monde peut passer à côté et découvrir les œuvres. Peu importe l’âge, l’origine ou le milieu social… », nous confie Chloé. Et c’est bien ça l’objectif du festival : initier la population à l’art. D’une manière ou d’une autre, les passants vont voir les œuvres de façon active ou passive. Le libre accès à l’art pendant 2 semaines « Ça reste gratuit pour que ce soit le plus accessible possible. Les œuvres sont situées dans les rues que l’on traverse tous les jours. Cela peut plaire ou pas, peu importe. Si derrière il y a une réaction et une discussion qui s’enclenche c’est bien », dixit notre chargée de communication. Le festival est totalement gratuit, il suffit juste de réserver sur le site pour participer à certaines activités. Parce que oui, il ne s’agit pas que de marcher et voir des œuvres dans la rue. C’est aussi la possibilité de faire des visites guidées d’expositions, des colloques internationaux sur comment s’expose l’art urbain… Un programme chargé en plus d’une déambulation dans les rues de Besançon.
Des artistes laissant libre court à leur imagination
Les artistes, préalablement sélectionnés par David Demougeot directeur artistique du festival, ont un mot d’ordre : créer ici dans le Doubs des pièces qu’ils n’ont encore jamais produites : « les artistes créent des œuvres in situ, en fonction du contexte dans lequel ils sont. En fonction de la place où ils se trouvent également », précise Chloé. Chaque artiste dispose du temps nécessaire pour s’imprégner au mieux du lieu imparti qui aura nécessairement une incidence directe sur l’œuvre proposée. L’artiste, quant à lui, a carte blanche concernant les productions. Il n’y a pas de ligne directrice prédéfinie au festival si ce n’est l’art qu’on aime, et c’est déjà un sacré programme en soit !
- Julian Marras / Photos : Elisa Murcia Artengo