The Psychotic Monks c’est du rock psyché, expé, noise, garage etc… un beau gloubi-boulga qui créé un cocktail explosif. Vous vous en doutez, c’est très diversifié, parfois chaotique, et complètement jouissif. Lorsqu’ils sortent des studios d’enregistrement ils n’ont qu’une seule envie c’est de casser la scène en deux. Ils nous transcendent avec leur énergie débordante. Ce quatuor enchaîne les tournées en Europe et leur alchimie est indéniable. Effectivement, ils se connaissent depuis l’enfance et ont développé ce lien fraternel qui se sent sur scène. D’ailleurs 2 d’entre eux sont frères donc ceci explique cela.
Heimat c’est ce duo franco-alsacien inattendu mais dont on ne peut maintenant plus se passer. En effet, venant de 2 groupes différents, ils se sont retrouvés à collaborer ensemble et on se retrouve avec quelque chose d’électrique. Tant dans leurs chansons que sur scène. Armelle, échapée du groupe The Dreams, vient de l’Alsace et chante en Allemand, mais aussi en Italien. Olivier quant à lui sort du groupe Cheveu et s’est lancé dans la musique électronique de A à Z. Que ce soit des percus électroniques, du synthé électronique, il ne cesse de nous surprendre. Leur 3ème album appelé Zwei (2 en allemand) à le mérite d’être extrêmement intriguant, que ce soit la couverture de l’album ou les chansons qui le compose. Psyché, trippant, vous n’en sortirez pas indemne.
Connu dans le monde, James Ferraro est un compositeur interprète d’électro avant garde. Cet américain nous balance des albums qu’on pourrait retrouver dans des films de Science Fiction plein de robots. C’est comme si les musiques avaient été créées par des intelligences artificielles. Très space, il dénonce la mondialisation au travers de ses installations musicales qui sont composées de tous les sons qu’on peut entendre dans la vie de tous les jours, elles sont reprises et synthétisées ensemble pour créer cet espèce de mélange lugubre et sombre, mais aussi très mélodique et saisissant.
Photo : Atelier Tout Va Bien