On le sait depuis la guerre d’Algérie, les policiers français sont des cadors du maintien de l’ordre. Athlète de hauts niveau, champion du coup de matraque un peu lâche, le poulet tricolore s’entraine dur et a mis au point des tactiques « Champions League » pour arriver à défoncer de dangereux lycéens, qui n’ont pas encore compris que jeter des pavés sur les CRS n’est pas un jeu.
Ils s’étaient calmés pendant quelques décennies, mais là ils sont de retour. En forme, affutés, décomplexés… En ce moment, on sent une application particulière qui rappelle les belles heures de Charles Pasqua. Bisou Charles, on pense fort à Malik Oussekine. Highlights des actions les plus techniques de ces dernieres semaines, et merci aux réseaux sociaux, coeur coeur internet.
Comme un Haka dans un match de Rugby, un bon tabassage de haut niveau commence toujours par l’envoi de quelques lacrymo :
5. La tactique rennaise
À l’ancienne, on court tout droit. À la Viking. Et tout ce qui tombe, on le nettoie à coup de latte. C’est un peu désordonné, bien qu’il y ait du mouvement dans l’équipe. C’est pas forcement efficace mais ça a le mérite de faire en sorte que les équipes se dépensent un peu.
4. La lilloise
Repérez un gars isolé, une sorte de gnou blessé de fin de troupeau. Le 1 contre 1, c’est trop aléatoire, tu peux rater ton dribble. Avec le 4 contre 1, c’est imparable. À peine le dangereux terroriste a mis les genoux à terre que vous lui mettez tous un coup de tonfa en même temps. Imparable. Un coup dans la gueule, c’est la honte, ça fait fiotte, boulot pas fini, et le mec pourrait ne pas comprendre. Alors qu’avec quatre coups en même temps dans sa tronche, ce mec certainement fiché S va bien imprimer pendant sa convalescence que c’est fini l’ère où tout était permis à cause des socialisss… Ah ? c’est encore les socialiss… Ok.
3. La tactique de l’infiltré
Bien vu. On place un collègue pas trop vieux avec une veste à capuche noire au milieu des terroristes étudiants. Le mec passe inaperçu, se claque une 8°6 tiède dans la manif’ histoire d’être discret, et à l’approche du groupe de CRS, bim! il sort le tonfa et peut s’en donner à coeur joie. On peut remarquer sur cette photo prise devant Tolbiac, à Paris, la tactique défensive bien pensée par cet émeutier. Il jette courageusement sa copine sur la police pour faire diversion. Les policiers vont alors hésiter avant de tabasser une fille… et puis ils vont la cogner quand même. L’émeutier a gagné du temps, il peut se sauver.
2. La tactique loucedé
Un des plus beaux geste de cette saison. Une prise à trois classique. On attrape l’ennemi public n°1/terroriste/émeutier/pire qu’Hitler (de préférence basané), on le met en confiance, « t’inquiète petit, on te tient, calme-toi ça va bien se passer ». On le relève, on lui bloque les mains, on attend que l’arbitre ait le dos tourné et hop! un gros uppercut dans sa gueule ! Un délice. Le mec ne peut pas se protéger avec ses bras. Il est à votre merci. Bravo.
Le petit plus : prendre un collègue noir avec soi permettra de ne pas se faire taxer de raciste après ce petit coup de vice, comme devant ce lycée parisien.
1. Le meilleur, à jamais
La maréechaussée se donne un mal de chien mais ne pourra pas surpasser l’homme qui lutte pour la justice. Celui qui refuse que certains puissent enfreindre la loi, celui qui a été instructeur de la police serbe dernièrement, qui est pote avec Poutine et qui est également flic dans son bled aux States. Même s’il a pris cinquante kilos depuis son heure de gloire et qu’il ne peut plus lever la jambe, Steven Seagal reste le plus balaise.
Un méchant étudiant manifeste ? Steven y va seul et lui casse les articulations. Il les plie dans l’autre sens. Et n’a aucun problème à faire en sorte que les délinquants décèdent. Un exemple à suivre… En plus, Steven utilise la feinte du copain noir, comme ses collègues français.
– Chablis Winston
Photos : DR